Gendarmes Corrompus : Une Réseau de Trafic de Drogues Dévoilé

Introduction : Le 6 novembre 2025, à Alto Hospicio, une opération conjointe a mis à jour une vaste organisation criminelle infiltrée au sein de Gendarmería de Chile. Après plus d’un an d’enquête, la justice a frappé un coup dur au trafic de drogues en prison, révélant l’ampleur de la corruption. Ce scandale soulève des questions cruciales sur la sécurité et l’intégrité des institutions pénitentiaires.

Ce qu’il faut retenir

19 personnes arrêtées, dont 12 gendarmes actifs et 7 civils, lors d’une opération coordonnée.
Des drogues, armes, munitions et liquidités saisies, témoignant d’une organisation bien rodée.
Plus de 150 officiers impliqués dans l’opération, illustrant l’ampleur de la collaboration entre les forces de l’ordre.
Des accusations graves, incluant trafic de drogues et corruption, portent atteinte à la confiance publique envers Gendarmería.
Le sous-secrétaire de la justice qualifie l’opération de « coup profond » contre la corruption au sein de l’institution.

Faits vérifiés

Selon des rapports de la Fiscalía Regional de Tarapacá et de la Police de Investigations, cette opération a révélé une structure criminelle complexe, où des gendarmes collaboraient avec des civils pour introduire des drogues dans la prison d’Alto Hospicio. Des médias tels que l’AFP et France 24 ont confirmé ces informations, soulignant la gravité de la situation.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre frappant : 19 arrestations en une seule opération, illustrant la profondeur de la corruption au sein de l’institution. Ce chiffre souligne non seulement l’ampleur du problème, mais aussi le défi que représente la lutte contre le crime organisé en milieu pénitentiaire.

Réactions officielles et citations

« Ce coup porté à la corruption est un exemple de notre détermination à lutter contre le crime organisé. » — Ernesto Muñoz, Sous-secrétaire de la Justice, 6 novembre 2025.

Analyse & Contexte

Cette opération met en lumière les enjeux cruciaux de la sécurité pénitentiaire et de la corruption institutionnelle. En révélant des complicités internes, elle soulève des questions sur la capacité de l’État à protéger ses citoyens et à maintenir l’intégrité de ses institutions. La lutte contre le crime organisé nécessite une coopération renforcée entre les différentes agences, comme le montre cette opération réussie.