28.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 6 Views 0 Comments

Florent Dabadie dévoile la réalité de l’expatriation au Japon à travers un roman intime sur l’amour, la maladie et l’émancipation

Le journaliste Florent Dabadie publie un roman autobiographique sur son mariage avec une Japonaise souffrant de troubles psychologiques, révélant les défis cachés de l’expatriation et de l’intégration au Japon.

Florent Dabadie, journaliste français installé au Japon, raconte dans un roman en partie autobiographique son union avec Hiromi, une Japonaise marquée par une histoire familiale difficile et des troubles psychologiques graves. Ce récit expose sans détour la vulnérabilité face à la maladie mentale et la difficulté de s’intégrer dans une société japonaise encore très patriarcale. L’ouvrage met en lumière les conséquences humaines et professionnelles de l’expatriation, loin des clichés, et alerte sur les réalités souvent ignorées par les candidats au départ.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Florent Dabadie publie un roman inspiré de sa vie, abordant la maladie psychique, l’émancipation féminine et l’intégration difficile au Japon.
Qui est concerné : Expatriés, couples mixtes, lecteurs intéressés par la santé mentale et l’égalité femmes-hommes.
Quand : Parution du roman le 28 décembre 2025.
Où : Japon (Tokyo, Obama), France.

Chiffres clés

Le Japon occupe la 118^e place sur 146 pays pour l’égalité hommes-femmes (Forum économique mondial, 2025).
Florent Dabadie a animé pendant dix ans une émission hebdomadaire sur le sport au Japon.
Licenciement sans indemnité après onze années de service, relaté dans son précédent livre.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Prise de conscience sur les difficultés réelles de l’expatriation et de l’intégration professionnelle et personnelle au Japon.
Démarches utiles : S’informer sur les droits des expatriés et les réalités du marché du travail japonais.
Risques si vous n’agissez pas : Risque d’isolement, précarité professionnelle, difficultés psychologiques.
Exceptions : Les expériences varient selon le secteur et le niveau d’intégration.

Contexte

Le roman s’inspire du vécu de Florent Dabadie, fils du scénariste Jean-Loup Dabadie, peu connu en France mais figure médiatique au Japon. Hiromi, l’héroïne, grandit dans un village de pêcheurs avant de rejoindre le milieu artistique à Tokyo. L’auteur y décrit la marginalisation des femmes et des étrangers dans la société japonaise. Il évoque aussi la précarité de l’emploi pour les expatriés, avec un licenciement brutal après onze ans de carrière. L’émancipation féminine, au cœur du récit, passe par l’art, seul espace où les femmes peuvent s’affirmer dans un pays classé 118^e sur 146 pour l’égalité hommes-femmes.

Ce qui reste à préciser

Réception du livre par le public japonais et français.
Impact du témoignage sur les politiques d’intégration et d’égalité au Japon.

Citation

« J’étais un perroquet que l’on exhibe dans les émissions de grande audience. Pourtant, il y a toujours des limites à l’exotisme et les Japonais utilisaient les commentateurs étrangers avec parcimonie ; il ne fallait jamais qu’ils dérangent trop, nous étions juste des épouvantails (…). C’est plus tard que je compris que je ne deviendrais jamais japonais : ici, toutes les minorités étaient des travailleurs en sursis. Les seuls qui m’acceptaient comme partie intégrante de la société japonaise étaient les vieilles personnes » — Florent Dabadie, deuxième partie du roman.