29.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 13 Views 0 Comments

Faaone : la fièvre des car bass au Platchoir, 500 jeunes sur la route faute de site officiel

Des centaines de jeunes se réunissent chaque week-end à Faaone pour faire la fête sur la voie publique, faute de site dédié. Une situation qui pose des questions de sécurité et d’organisation.

Depuis plusieurs semaines, la route de Faaone, en Polynésie, devient le théâtre de fêtes nocturnes rassemblant plus de 500 jeunes. Ils dansent au rythme de la musique « sapa’u » diffusée par des car bass. Ce phénomène, faute d’alternative proposée par les autorités, interroge sur la sécurité, la propreté et l’encadrement de ces rassemblements. Les riverains et participants attendent une réponse officielle pour éviter tout débordement ou accident.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Des fêtes sauvages réunissent plus de 500 jeunes sur la voie publique à Faaone autour des car bass.
Qui est concerné : Jeunes de la côte Est de Tahiti, riverains, autorités locales.
Quand : Les week-ends, phénomène constaté fin décembre 2025.
Où : Faaone, côte Est de Tahiti, Polynésie française.

Chiffres clés

Plus de 500 personnes rassemblées lors des soirées au Platchoir (décembre 2025)

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Occupation régulière de la voie publique, nuisances sonores, circulation perturbée.
Démarches utiles : Aucune procédure officielle pour encadrer ces rassemblements n’a été annoncée.
Risques si vous n’agissez pas : Risques d’accidents, de nuisances et d’insécurité pour les participants et les riverains.
Exceptions : Les propriétaires de car bass organisent des collectes de déchets après les fêtes.

Contexte

Les rassemblements de car bass au Platchoir font suite à des occupations similaires à Nivee et Pape ‘ana‘ana. Les jeunes cherchent un espace pour se réunir et danser, faute de lieu officiel. Malgré l’aspect sauvage, certains participants s’organisent pour nettoyer le site. Les autorités n’ont pas encore proposé de solution pérenne, laissant le phénomène se poursuivre sur la voie publique.

Ce qui reste à préciser

Les mesures envisagées par les autorités pour sécuriser ou encadrer ces rassemblements.
La possibilité d’ouverture d’un site dédié pour les car bass et les jeunes fêtards.

Citation

« Le dimanche après-midi, on essaye de venir ramasser les « pehu » qu’il y a ici, avec les moyens qu’on a, des sacs poubelles. Ce sont moi avec mes amis, mais sinon les autres car bass aussi font leur tour. » — Nohea, propriétaire d’un car bass