29.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 9 Views 0 Comments

Exil, menaces et espoir : le combat d’un jeune opposant russe réfugié à Rennes après deux ans de fuite

Mikhail, 26 ans, militant anti-Poutine, a fui la Russie sous la menace de prison. Il trouve enfin refuge à Rennes après un périple à travers dix pays.

Mikhail Petrov, jeune militant russe, a quitté son pays en 2022, sept jours après le début de la guerre en Ukraine. Il risquait la prison pour ses prises de position contre le régime de Vladimir Poutine. Après deux ans d’errance et de démarches, il a été transféré à Rennes par l’OFPRA. Son histoire illustre les risques encourus par les opposants politiques russes et l’importance de la protection offerte par la France. Les démarches d’asile restent complexes, mais Mikhail espère désormais reconstruire sa vie et s’engager pour la société française.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Un militant russe anti-Poutine, menacé de prison, trouve refuge à Rennes après deux ans de fuite.
Qui est concerné : Opposants politiques russes, demandeurs d’asile, habitants de Rennes.
Quand : Depuis fin 2022, arrivée à Rennes confirmée en décembre 2025.
Où : Russie, France (Rennes, Saint-Brieuc), parcours par une dizaine de pays.

Chiffres clés

26 ans : âge de Mikhail Petrov au moment de son arrivée à Rennes.
2 ans : durée de son exil avant d’obtenir un transfert en France.
10 pays traversés lors de sa fuite.
3 mois : temps passé à Saint-Brieuc avant Rennes.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : La France accueille des réfugiés politiques menacés dans leur pays d’origine.
Démarches utiles : Demande d’asile auprès de l’OFPRA, démarches administratives pour études et intégration.
Risques si vous n’agissez pas : Pour les opposants russes, rester expose à la prison ou à la répression.
Exceptions : Refus de visa possible dans certains pays tiers, comme les États-Unis.

Contexte

Mikhail Petrov militait ouvertement contre Vladimir Poutine en Russie, intervenant dans des médias indépendants comme Novaïa Gazeta ou Dozhd TV. Il a aussi participé aux élections municipales de 2019 à Saint-Pétersbourg, sans succès. Après le déclenchement de la guerre en Ukraine, la répression s’est intensifiée. Contraint à l’exil, il a traversé le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, l’Indonésie, l’Argentine, le Brésil et la Géorgie, avant d’arriver en France. Aujourd’hui, il poursuit son engagement sur les réseaux sociaux et souhaite s’investir dans la vie politique française.