29.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 View 0 Comments

Excès de vitesse de plus de 50 km/h : prison, amende et retrait de permis immédiat en Martinique dès ce 29 décembre

Mise à jour le 2025-12-29 22:30:00 : Les très grands excès de vitesse deviennent des délits, avec des peines lourdes et immédiates pour les contrevenants.

Depuis ce lundi, tout excès de vitesse supérieur à 50 km/h au-dessus de la limite autorisée est désormais un délit en Martinique. Cette mesure vise directement la sécurité routière et touche tous les conducteurs. Les sanctions sont immédiates et très lourdes, avec prison, amende, et retrait de permis. Les autorités espèrent ainsi réduire le nombre de morts sur les routes, en forte hausse cette année.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Dépasser la vitesse autorisée de plus de 50 km/h est désormais un délit.
Qui est concerné : Tous les automobilistes en Martinique.
Quand : Depuis le 29 décembre 2025.
Où : Martinique.

Chiffres clés

3 mois de prison maximum pour les contrevenants.
3 750 euros d’amende maximale encourue.
36 morts sur les routes en 2025, en hausse par rapport à 2024.
Interdiction de repasser le permis pendant 3 ans en cas d’annulation.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Tout excès de vitesse de plus de 50 km/h devient un délit, avec sanctions pénales immédiates.
Démarches utiles : Aucun recours automatique, la sanction est immédiate en cas de contrôle.
Risques si vous n’agissez pas : Prison, amende, saisie du véhicule, annulation du permis, interdiction de le repasser pendant 3 ans.
Exceptions : Aucune mentionnée.

Contexte

La réforme cible les excès de vitesse extrêmes, responsables d’une hausse des accidents mortels en Martinique. En 2025, 36 personnes ont perdu la vie sur les routes, un chiffre en augmentation. Les autorités insistent sur la nécessité de moyens pour contrôler et juger ces nouveaux délits. Les débats portent aussi sur la prévention et l’éducation routière, en complément de la répression.

Ce qui reste à préciser

Comment les contrôles seront renforcés sur le terrain.
Les moyens alloués à la justice pour traiter ces nouveaux délits.

Citation

« Il faut des moyens pour qu’il y ait des contrôles physiques : police, gendarmerie, douane. Mais il faut aussi que les tribunaux soient en capacité matérielle de pouvoir absorber ces nouveaux délits qui vont leur être présentés. Il faut qu’il y ait des peines. Mais il y a peut-être un travail à faire en termes de prévention, d’éducation. Et il y a peut-être d’autres pistes à envisager pour que les comportements changent. » — Thierry Baucelin, secrétaire général du syndicat Alliance Police Nationale