Motion de censure : le gouvernement Lecornu vacille, mais ne tombe pas
Mise à jour le 2025-10-16 11:55:00 : Le gouvernement de Sébastien Lecornu a échappé à la censure. Le vote s’est joué à 18 voix près.
Ce jeudi, deux motions de censure ont été soumises à l’Assemblée nationale. Malgré une majorité d’élus ultramarins votant pour renverser le gouvernement, ce dernier n’est pas tombé. Les députés ont exprimé leur mécontentement, notamment sur le budget 2026. La situation reste tendue et pourrait avoir des répercussions sur la politique gouvernementale.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Le gouvernement n’est pas tombé après le vote des motions de censure.
- Qui est concerné : Les députés ultramarins et le gouvernement.
- Quand : 16 octobre 2025.
Chiffres clés
- Vote s’est joué à 18 voix près.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Le gouvernement reste en place, mais la tension politique persiste.
Contexte
Soumis à deux motions de censure, l’une déposée par le Rassemblement national et l’autre par La France insoumise, le gouvernement de Sébastien Lecornu a vacillé ce jeudi matin face à l’Assemblée nationale. Mais il n’est pas tombé pour cette fois. « Prenez cette non-censure comme un sursis et un appel au sursaut », a clamé le député socialiste Laurent Baumel à la tribune pour justifier le vote de son groupe, qui n’a pas voté les motions.
Le premier texte de censure s’est joué à 18 voix, soutenu par l’extrême droite et une grande partie de la gauche. « Ça va être ric-rac », commentait le député réunionnais insoumis Jean-Hugues Ratenon, croisé avant le vote.
Dans les rangs ultramarins, une grande majorité des 27 députés a voulu renverser le gouvernement de Sébastien Lecornu. Sept membres du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), trois insoumis et deux élus du RN ont logiquement voté la censure, en cohérence avec la position de leur groupe. Chez LIOT, Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires, le Guadeloupéen Olivier Serva est le seul à avoir soutenu la chute du gouvernement.
Les autres Ultramarins du groupe – Estelle Youssouffa (Mayotte), Nicole Sanquer (Polynésie), Max Mathiasin (Guadeloupe), Stéphane Lenormand (Saint-Pierre et Miquelon) – ont laissé un sursis au gouvernement et n’ont pas voté en faveur de sa chute.
Soutiens de l’exécutif, Nicolas Metzdorf (Nouvelle-Calédonie, Renaissance), Moérani Frebault (Polynésie française, Renaissance), Mikaele Seo (Wallis et Futuna, Renaissance) et Frantz Gumbs (MoDem) n’ont, eux, pas voté les motions.
Jusqu’au dernier moment, la position de quelques socialistes dissidents a évolué. Cinq députés ultramarins socialistes avaient en effet publié un communiqué mercredi soir indiquant qu’ils voteraient la censure malgré les annonces de Sébastien Lecornu sur la réforme des retraites. Mais, sur le budget 2026, le compte n’y est pas, pensaient-ils.
Les Martiniquais Béatrice Bellay, Jiovanny William, le Guadeloupéen Christian Baptiste et le Réunionnais Philippe Naillet ont donc voté la censure. Elie Califer, élu de la Guadeloupe, a finalement décidé de ne pas la voter après l’envoi d’un courrier jeudi matin par le Premier ministre, assurant aux socialistes dissidents de la priorité qu’il compte donner aux Outre-mer.
Sources
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Date de publication : 2025-10-16 11:55:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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