30.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 8 Views 0 Comments

Élection à Brest : 75 % des habitants opposés à un nouveau mandat de François Cuillandre, mais le maire sortant se représente malgré tout

Un Brestois sur quatre seulement soutient la candidature de François Cuillandre pour un cinquième mandat. Cette décision pourrait impacter la gouvernance locale et l’avenir des politiques publiques à Brest.

François Cuillandre, maire de Brest depuis 2001, briguera un cinquième mandat en 2026. Pourtant, 75 % des habitants interrogés en octobre dernier rejettent sa candidature. Ce choix divise dans un contexte de tensions internes à la majorité et de demande de renouvellement. Les prochaines élections municipales seront déterminantes pour l’emploi local, la gestion des services publics et la stabilité politique de la métropole.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : François Cuillandre, maire PS de Brest depuis 2001, se présente pour un cinquième mandat malgré une forte opposition locale.
Qui est concerné : Les habitants de Brest, les agents municipaux, les acteurs économiques et associatifs locaux.
Quand : Sondages publiés en septembre et octobre 2025 ; scrutin prévu en 2026.
Où : Brest, Finistère, France.

Chiffres clés

75 % des Brestois rejettent une nouvelle candidature de François Cuillandre (sondage Cluster 17, octobre 2025).
27 % d’intentions de vote pour une liste menée par Cuillandre avec le soutien du PS, PCF, PP, PRG et UDB (sondage IFOP, septembre 2025).
49,70 % des voix obtenues par Cuillandre lors de sa réélection en 2020.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Un cinquième mandat pourrait prolonger les politiques actuelles, mais accentuer la division locale.
Démarches utiles : Suivre l’actualité municipale et participer aux consultations publiques en vue des élections.
Risques si vous n’agissez pas : Risque de voir perdurer une gouvernance contestée, avec un impact possible sur les services publics et la vie locale.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

François Cuillandre dirige Brest depuis 2001. Il a été réélu en 2020 avec 49,70 % des voix grâce à l’union de la gauche. Malgré des tensions internes et la volonté de renouvellement exprimée par une partie de la population et de la majorité municipale, il reste candidat. Cette situation est inédite dans une grande métropole française, où la longévité politique soulève des questions sur la démocratie locale et la capacité à répondre aux attentes des habitants.

Ce qui reste à préciser

La composition exacte des listes concurrentes aux municipales de 2026.
L’impact concret de ce cinquième mandat sur les politiques publiques locales.

Citation

« Rien ne semble ébranler ce menhir de la politique bretonne : ni les ambitions de son conseiller municipal Yohann Nédélec, chargé des plus gros dossiers du mandat qui s’achève, ni le ras-le-bol exprimé par un certain nombre de Brestois, dont un collectif de gens de gauche pointant le besoin d’un nouveau souffle. »