Des mini-cerveaux cultivés en laboratoire dévoilent des signaux clairs de schizophrénie et de trouble bipolaire, ouvrant la voie à des diagnostics plus fiables et des traitements personnalisés
Des chercheurs ont identifié des signatures électriques précises dans des mini-cerveaux, permettant de distinguer schizophrénie et trouble bipolaire. Un pas vers des diagnostics plus sûrs et des traitements adaptés.
Des scientifiques de l’université Johns Hopkins ont développé des mini-cerveaux à partir de cellules de patients atteints de schizophrénie ou de trouble bipolaire. Cette avancée pourrait réduire les erreurs de diagnostic et accélérer l’accès à un traitement efficace. Aujourd’hui, le choix des médicaments repose souvent sur l’essai-erreur, ce qui retarde la stabilisation des patients. Les prochaines étapes incluent des tests sur davantage de patients pour affiner la personnalisation des traitements.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Des mini-cerveaux permettent d’identifier des signaux électriques spécifiques à la schizophrénie et au trouble bipolaire.
- Qui est concerné : Patients atteints de troubles psychiatriques, médecins, hôpitaux, secteur de la santé mentale.
- Quand : Résultats publiés le 28 décembre 2025.
- Où : États-Unis (Johns Hopkins University).
Chiffres clés
- 83 % : précision du diagnostic à partir des signaux électriques des organoïdes, sans stimulation.
- 92 % : précision atteinte après stimulation électrique douce des tissus.
- 12 : nombre de patients inclus dans l’étude pilote.
- 3 millimètres : diamètre des mini-cerveaux cultivés en laboratoire.
- 40 % : part des patients schizophrènes résistants au médicament clozapine.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Vers des diagnostics plus rapides et des traitements mieux ciblés pour les troubles psychiatriques.
- Démarches utiles : Aucune procédure nouvelle pour les patients à ce stade ; la recherche se poursuit.
- Risques si vous n’agissez pas : Retard dans l’accès à un traitement optimal, maintien de l’essai-erreur actuel.
- Exceptions : Méthode en phase de recherche, non disponible en routine clinique.
Contexte
La schizophrénie et le trouble bipolaire touchent des millions de personnes dans le monde. Leur diagnostic reste difficile, faute de biomarqueurs clairs. Contrairement à d’autres maladies neurologiques, aucun test sanguin ou enzymatique ne permet de trancher. Les mini-cerveaux, ou organoïdes, sont créés à partir de cellules de patients, puis analysés grâce à des outils d’intelligence artificielle. Les chercheurs ont observé des signatures électriques distinctes pour chaque maladie. L’étude, publiée dans APL Bioengineering, a été menée avec des collaborations médicales et scientifiques à Johns Hopkins. Les tests sur organoïdes pourraient à terme guider le choix et le dosage des médicaments, évitant des mois d’essais infructueux.
Ce qui reste à préciser
- L’efficacité de la méthode sur un plus grand nombre de patients et dans d’autres contextes cliniques.
- La rapidité et le coût d’une application à grande échelle dans les hôpitaux.
Citation
« Schizophrénie et trouble bipolaire sont très difficiles à diagnostiquer car aucune partie précise du cerveau ne se dérègle. […] Notre espoir est qu’à l’avenir, nous puissions non seulement confirmer le diagnostic à partir d’organoïdes, mais aussi tester les médicaments pour trouver la bonne dose plus rapidement. » — Annie Kathuria, ingénieure biomédicale, Johns Hopkins University
Sources
Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-12-28 16:39:00 — Site : www.sciencedaily.com
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-12-28 16:39:00 — Slug : mini-brains-reveal-clear-brain-signals-of-schizophrenia-and-bipolar-disorder
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