Des licenciements massifs chez Cencosud : femmes et seniors en première ligne

Introduction : Le 10 octobre 2025, Cencosud, l’un des géants du commerce au détail au Chili, a annoncé des licenciements touchant principalement des femmes et des travailleurs de plus de 50 ans. En seulement dix jours, plus de mille employés des enseignes Jumbo, Santa Isabel, Easy et París ont perdu leur emploi. Cette situation soulève des questions cruciales sur les pratiques de l’entreprise et l’avenir de l’emploi au Chili.

Ce qu’il faut retenir

Plus de 1 000 licenciements ont été enregistrés chez Cencosud en dix jours.
La majorité des personnes concernées sont des femmes et des travailleurs âgés de plus de 50 ans.
Les syndicats dénoncent une politique délibérée visant à précariser l’emploi.
Le porte-parole de la Coordinadora, Sergio Fuentes, affirme que ces licenciements ne répondent à aucune nécessité réelle.
La députée Claudia Mix a été interrogée sur cette situation préoccupante lors d’une émission de Radio Usach.

Faits vérifiés

Des sources fiables, telles que l’AFP et Reuters, confirment que Cencosud a procédé à des licenciements massifs, affectant principalement des femmes et des personnes âgées. Les syndicats affirment que cette décision est le résultat d’une stratégie visant à réduire les coûts au détriment de l’emploi stable.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : plus de 1 000 employés licenciés en seulement dix jours, un fait qui met en lumière la vulnérabilité des femmes et des seniors sur le marché du travail chilien.

Réactions officielles et citations

« Ces licenciements sont inacceptables et témoignent d’une volonté de précariser l’emploi » — Sergio Fuentes, Porte-parole de la Coordinadora, 10 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière des enjeux sociaux cruciaux au Chili, notamment la protection des travailleurs vulnérables. Les licenciements ciblant spécifiquement les femmes et les seniors soulèvent des préoccupations sur l’équité et la justice sociale dans le monde du travail. La controverse autour de l’utilisation de l’Article 161, qui permet des licenciements sans justification suffisante, alimente le débat public et pourrait avoir des répercussions politiques significatives.