Des cuisines de Raymond Oliver à la « starification » moderne : comment la télévision a transformé les émissions culinaires en France de 1950 à aujourd’hui
Les émissions de cuisine françaises ont radicalement changé depuis les années 1950. Cette évolution impacte nos habitudes alimentaires, notre rapport au plaisir et la visibilité des chefs.
De Raymond Oliver à Julie Andrieu, la cuisine télévisée a marqué la société française. Elle a modelé notre façon de cuisiner, de recevoir et de consommer. Aujourd’hui, la transformation de ces programmes touche la culture, l’économie locale et l’emploi dans la restauration. Les émissions récentes privilégient la compétition et la mise en scène, influençant nos choix et nos pratiques autour de la table.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Les émissions culinaires françaises sont passées de programmes familiaux et pédagogiques à des shows axés sur la compétition et la « starisation » depuis les années 2000.
- Qui est concerné : Tous les téléspectateurs, familles, professionnels de la restauration, sociétés de production.
- Quand : De 1950 à aujourd’hui, avec un tournant depuis les années 2000.
- Où : France métropolitaine, télévision publique et privée nationale.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : L’accès à la cuisine à la télévision est désormais marqué par la compétition, la scénarisation et la recherche de spectacle, au détriment de la pédagogie et de la convivialité.
- Démarches utiles : Aucune démarche administrative citée.
- Risques si vous n’agissez pas : Perte de repères culturels et culinaires traditionnels, influence sur les choix alimentaires et les comportements d’achat.
- Exceptions : Certains programmes récents continuent de promouvoir la transmission et l’authenticité (ex : « Les carnets de Julie »).
Contexte
Dès les années 1950, Raymond Oliver et Catherine Langeais ouvrent la voie avec « Art et magie de la cuisine ». Cette première vague est axée sur le plaisir, la simplicité et la pédagogie. Michel Oliver (« La vérité est au fond de la marmite ») puis Bruno Oliver perpétuent la tradition familiale. D’autres figures s’imposent : Joël Robuchon (« Bon appétit bien-sûr »), Jacques Martin (« Comme sur un plateau »), Maïté (« La cuisine des mousquetaires ») ou Julie Andrieu, fidèle à l’esprit découverte et transmission.
Entre 1987 et 1991, « Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur » avec François Roboth rassemble chefs étoilés et personnalités du spectacle, offrant une atmosphère conviviale et festive. Depuis les années 2000, la tendance s’inverse : place au « show », au minutage, à la dramatisation. L’humour et la joie cèdent le pas à la compétition, modifiant profondément la perception du métier et du plaisir culinaire.
Ce qui reste à préciser
- L’impact chiffré de cette évolution sur l’emploi ou l’audience en restauration.
- La part d’audience de chaque type d’émission selon les périodes.
Citation
« Quand c’est bon, il n’y a pas meilleur. » — Devise de Jean Delaveyne, citée par François Roboth.
Sources

Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-12-28 10:48:00 — Site : www.francebleu.fr
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-12-28 10:48:00 — Slug : petite-histoire-de-la-cuisine-a-la-tele-ici
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