Dépenses fédérales : 20 474 $ par personne en 2025, un bond historique

Introduction : En 2025, les dépenses fédérales par personne atteignent un montant record de 20 474 $, marquant une augmentation spectaculaire de près de 100 fois depuis 1916. Ce phénomène, révélé par Rachel O’Brien, éditrice de politique publique chez Open the Books, soulève des questions cruciales sur l’évolution de l’État administratif fédéral. Avec des dépenses massives en sécurité sociale, Medicare et Medicaid, le paysage économique américain est en pleine mutation.

Ce qu’il faut retenir

Les dépenses fédérales par personne ont presque quintuplé depuis 1916.
En 2019, la dépense par personne était de 17 000 $, avant d’atteindre près de 25 000 $ en 2020 et 2021.
Le gouvernement fédéral compte actuellement 366 agences actives, sur 441 au total.
Le Département de la Défense a dépensé 79 milliards de dollars en septembre dernier, illustrant la pratique du « use it or lose it ».
Le projet de loi « Where’s the Workforce Act » vise à améliorer la transparence au sein de la fonction publique.

Faits vérifiés

Les données sur les dépenses fédérales proviennent d’une analyse approfondie par Open the Books, une organisation reconnue pour son travail sur la transparence financière. Des médias tels que Reuters et BBC ont également rapporté sur l’augmentation des dépenses fédérales et les implications de cette tendance sur l’économie américaine.

Le détail qui fait réagir

Le chiffre marquant de 20 474 $ par personne en 2025 est un indicateur alarmant de l’expansion continue des dépenses gouvernementales, suscitant des débats sur la gestion des finances publiques et l’efficacité des programmes sociaux.

Réactions officielles et citations

« Les dépenses fédérales doivent être examinées de près pour garantir la responsabilité et la transparence. » — Rachel O’Brien, Éditrice, Open the Books, 21 décembre 2025.

Analyse & Contexte

Cette augmentation des dépenses soulève des enjeux politiques et sociaux majeurs, notamment en matière de responsabilité budgétaire et de l’efficacité des programmes gouvernementaux. Le retour des earmarks, souvent qualifiés de « monnaie de la corruption », après une interdiction de 11 ans, a également ravivé les préoccupations concernant la transparence et l’utilisation des fonds publics.