Crise du chou-fleur en Bretagne : production record, prix en chute et appel à la solidarité nationale
Les producteurs bretons font face à une surproduction historique de chou-fleur, provoquant une chute des prix et menaçant l’équilibre économique de la filière.
Les agriculteurs du nord Finistère tirent la sonnette d’alarme : la Bretagne, qui concentre plus de 80 % de la production française de chou-fleur, fait face à une crise sans précédent. Une météo exceptionnellement douce a dopé les récoltes, mais la demande ne suit pas. Conséquence directe : les prix s’effondrent, mettant en péril la survie de nombreux maraîchers. Cette situation impacte le pouvoir d’achat, l’emploi agricole local et la sécurité alimentaire. Les élus locaux s’engagent à soutenir la filière, mais l’avenir reste incertain pour les producteurs.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Surproduction de chou-fleur en Bretagne, chute des prix, appel à l’aide des producteurs.
- Qui est concerné : Agriculteurs, consommateurs, collectivités, filière agricole bretonne.
- Quand : Hiver 2025, situation critique signalée fin décembre.
- Où : Bretagne, principalement nord Finistère, France.
Chiffres clés
- Jusqu’à 2 à 3 fois plus de chou-fleur récolté qu’en 2024 sur la même période.
- Consommation des ménages en baisse de 8 % par rapport à l’an dernier.
- Environ 190 000 tonnes récoltées en France en 2024, plus de 80 % en Bretagne.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Prix du chou-fleur en forte baisse, possibilité d’achats à moindre coût.
- Démarches utiles : Privilégier l’achat de chou-fleur breton pour soutenir la filière.
- Risques si vous n’agissez pas : Fragilisation de l’emploi agricole local, perte de diversité alimentaire.
- Exceptions : Aucune mentionnée.
Contexte
La crise actuelle du chou-fleur trouve son origine dans des conditions météorologiques exceptionnellement douces depuis deux mois, entraînant une récolte abondante. La coopérative Prince de Bretagne, implantée dans le Finistère, représente à elle seule 80 % de la production nationale. Les prix de vente ne couvrent plus les coûts de production pour de nombreux maraîchers, déjà fragilisés par des événements climatiques récents comme la tempête Ciaran en 2023. Les élus bretons s’engagent à intégrer davantage de chou-fleur dans les cantines et la restauration collective pour soutenir la filière. Par ailleurs, la consommation de chou-fleur baisse, notamment chez les jeunes, alors que ce légume reste économique et riche en vitamines C et K.
Ce qui reste à préciser
- Évolution de la demande après les campagnes de sensibilisation.
- Mesures nationales ou européennes envisagées pour soutenir durablement la filière.
Citation
« Nous traversons actuellement une véritable crise du chou-fleur » — Flora Boulinguez, directrice marketing Prince de Bretagne.
Sources

Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-12-27 08:32:00 — Site : www.20minutes.fr
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-12-27 08:32:00 — Slug : pourquoi-il-faut-manger-du-chou-fleur-pour-aider-la-bretagne
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