Élections présidentielles en Côte d’Ivoire : un scrutin chaotique

Introduction : Le 27 octobre 2025, la Côte d’Ivoire a vécu une journée électorale marquée par des tensions et une participation en berne. Alors que le taux de participation s’effondre dans certaines régions, l’ADO, le parti du président sortant, semble dominer les résultats. Les incidents signalés soulèvent des inquiétudes quant à la légitimité de ce scrutin.

Ce qu’il faut retenir

Des incidents ont été rapportés dans 2 % des bureaux de vote, soit environ 200 lieux.
Le taux de participation national est estimé à environ 50 %, avec des régions du sud et de l’ouest particulièrement touchées.
Dans le quartier huppé de Cocody à Abidjan, le taux de participation a chuté à moins de 20 %.
Alassane Ouattara a obtenu 68 % des voix dans ce même quartier, malgré l’absence de nombreux électeurs.
Les affrontements n’ont pas eu d’impact significatif sur le déroulement du scrutin, selon le ministre de l’intérieur.

Faits vérifiés

Les informations concernant les incidents électoraux et le taux de participation ont été confirmées par plusieurs médias fiables, dont l’AFP et France 24. Le ministre de l’intérieur, Wagondo Diomande, a assuré que les affrontements n’avaient pas perturbé le scrutin, tandis que le président de la commission électorale indépendante, Ibrahim Quiber Koulibali, a fourni des estimations sur la participation.

Le détail qui fait réagir

Le chiffre choquant de moins de 20 % de participation à Cocody, un quartier réputé, illustre un désengagement électoral alarmant au sein de la population, malgré le soutien massif à l’ADO.

Réactions officielles et citations

« Les incidents ne remettent pas en cause la validité du scrutin. » — Wagondo Diomande, Ministre de l’Intérieur, 27 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce scrutin met en lumière des enjeux politiques cruciaux en Côte d’Ivoire, où la légitimité du processus électoral est remise en question. La faible participation, notamment dans des zones clés, pourrait avoir des répercussions sur la stabilité du pays. Les tensions observées rappellent les défis persistants auxquels la démocratie ivoirienne est confrontée, suscitant des débats passionnés sur les réseaux sociaux.