22.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Views 0 Comments

Serbie: après la marche de Novi Sad, heurts à Belgrade et appels à des élections anticipées

Heurts devant l’Assemblée à Belgrade après la marche de Novi Sad. Les étudiants réclament des élections anticipées, la tension reste élevée.

La police a séparé pro et anti‑Vučić le 2 novembre à Belgrade. L’affrontement suit une manifestation géante à Novi Sad, le 1 novembre. Des familles de victimes exigent vérité, libérations et élections anticipées. Des perturbations locales restent possibles autour des lieux de rassemblement.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : heurts près de l’Assemblée à Belgrade au lendemain d’une grande marche.
Qui est concerné : opposants et partisans d’Aleksandar Vučić, étudiants, familles de victimes, police.
Quand : manifestation le 1 novembre 2025 ; face‑à‑face le 2 novembre 2025.
Où : Serbie, à Novi Sad puis devant l’Assemblée nationale à Belgrade.

Chiffres clés

110 000 personnes — participation annoncée à Novi Sad — 1 novembre 2025.
39 000 personnes — comptage de la police — 1 novembre 2025.
16 victimes — décès évoqués par Dijana Hrka — revendication de justice.
9 mois — durée du campement pro‑président près de l’Assemblée — au 2 novembre.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : aucune mesure officielle nouvelle signalée dans les sources.
Démarches utiles : si vous êtes sur place, évitez les rassemblements et anticipez les détours.
Risques si vous n’agissez pas : retards, blocages ponctuels et exposition à des tensions.
Exceptions : non mentionnées par les sources.

Contexte

« La baisse des tensions ou le calme avant la tempête ? » titrait Blic au lendemain de la marche du 1 novembre à Novi Sad. Danas décrit un événement de recueillement, de douleur et d’appel à la justice pour les victimes. Vingt‑quatre heures plus tard, des heurts ont opposé partisans et opposants de Vučić devant l’Assemblée à Belgrade. Selon Nova, la tension a monté quand la police a empêché Dijana Hrka d’y entamer une grève de la faim ; elle exige la vérité sur la mort de son fils et de 15 autres personnes, la libération des étudiants arrêtés et des élections anticipées. Le 2 novembre au soir, opposants et supporteurs du président, installés depuis neuf mois près de l’Assemblée, se sont retrouvés face à face, séparés par un cordon policier.