Colloque sur la santé : enjeux environnementaux et socio-économiques
Mise à jour le 2025-11-26 16:23:00 : Le colloque « Une seule santé, pas de futur sans nature » a réuni 130 participants à Saint-Malo. Ce rassemblement met en lumière l’importance de l’intégration des dimensions de la santé humaine, animale et environnementale.
Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.
Ce colloque a été l’occasion d’aborder le concept de “One Health”, qui vise à intégrer les différentes dimensions de la santé. Christine Ferron, Déléguée générale de la Fédération Promotion Santé, a souligné la nécessité de transformer les concepts en politiques concrètes. Les enjeux sont cruciaux pour la santé publique et l’environnement.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Le colloque a abordé les liens entre santé humaine, animale et environnementale.
- Qui est concerné : Les professionnels de la santé, de l’environnement et du secteur public.
- Quand : 25 novembre 2025.
- Où : Saint-Malo, France.
Chiffres clés
- 130 participants au colloque.
- 40 000 décès évités grâce à la réduction des particules fines dans l’air.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Une prise de conscience accrue des enjeux de santé environnementale.
- Démarches utiles : Suivre les recommandations des experts en santé publique.
Contexte
Le colloque a mis en avant le concept de “One Health”, qui nécessite une approche intégrée des différentes dimensions de la santé. Christine Ferron a insisté sur l’importance de transformer les idées en politiques concrètes pour faire avancer la santé publique.
Pathologies en lien avec l’environnement et coûts socio-économiques
Afin de faire l’état des lieux de la santé de notre environnement et particulièrement des éléments pouvant porter atteinte à la santé humaine, Patricia Bédague, cheffe de projets à l’Observatoire régional de la santé (ORS) de Bretagne, nous a présenté le tableau de bord régional santé environnement. Elle est notamment revenue sur certains indicateurs concernant les pathologies pour lesquelles les facteurs environnementaux ont été mis en évidence, comme le cancer du poumon, les maladies respiratoires chroniques ou les maladies de l’appareil respiratoire.
Ces pathologies, comme d’autres, représentent des coûts pour la société. Raphaël Kermaidic, doctorant au sein de la Chaire RESPECT (Résilience en Santé : Prévention, Environnement, Climat et Transition) à l’ École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) a présenté le fruit de son travail à ce sujet. Un exemple : lorsque la concentration en particules fines (PM 2.5) dans l’air extérieur reste inférieure au seuil recommandé par l’OMS de 5µg/m3, l’espérance de vie en bonne santé augmente de 7,6 mois. 40 000 décès sont ainsi évités, ce qui correspond à 130 milliards d’€ d’économies. Toutes les limites de ce travail ont aussi été évoquées, ainsi que le manque criant de données pour élargir et rendre parfaitement robuste ce type d’analyse.
Une biodiversité riche d’enseignements
C’est en regardant la mer que les débats de l’après-midi ont repris et particulièrement en suivant le flet. Objet d’étude dans le cadre du projet ECOEST, ce poisson est un très bon indicateur de l’état des estuaires dans lesquels il vit. Après avoir présenté les résultats de cette biosurveillance, Jean Laroche, professeur émérite à l’université de Bretagne occidentale, a conclu son propos sur les perspectives de recherche qu’offre cette espèce, dont nous partageons 70 % du patrimoine génétique, et sa remarquable capacité de résistance aux cancers.
Si malmenée qu’elle soit, la biodiversité peut donc être source de solutions. Hervé Strilka, chargé de projet en promotion de la santé à Promotion santé Bretagne, nous a démontré comment l’accès à la nature a des impacts positifs sur l’état de santé des humains, des propos étayés de façon pratique par Anouck Bonjean, coordinatrice régionale de l’éducation à l’environnement à Eau & Rivières. Elle constate chaque jour ou presque, les bénéfices de l’école du dehors et en particulier, comment elle permet un développement harmonieux des compétences psycho-sociales des enfants.
En conclusion de cette journée, Pierre-Henri Gouyon, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle, nous a proposé une traversée historique de notre rapport à la nature, riche d’enseignements. Face aux marchands de doute, il a brandi la science qui démontre de façon explicite comment l’homogénéité sur laquelle s’appuie l’agriculture intensive actuelle menace la biodiversité (impacts des pesticides sur le vivant, risques de zoonoses…).
Sources
Source : Observatoire régional de la santé (ORS) de Bretagne
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Date de publication : 2025-11-26 16:23:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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