Coliques néphrétiques : comprendre, prévenir et réagir face à cette douleur intense
Mise à jour le 2025-11-18 06:14:00 : Chaque automne, les urgences voient affluer des patients victimes de coliques néphrétiques. Cette douleur intense est souvent liée à la déshydratation.
Les coliques néphrétiques provoquent des douleurs intenses et sont souvent liées à la déshydratation. Comment les prévenir et quand consulter ? Cette question est cruciale pour votre santé, surtout à l’approche de l’automne.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Les coliques néphrétiques sont causées par le déplacement d’un calcul urinaire.
- Qui est concerné : Les personnes souffrant de déshydratation, surtout à l’automne.
- Quand : Chaque automne, avec une augmentation des cas.
Chiffres clés
- Augmentation des cas de coliques néphrétiques chaque automne.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Une meilleure hydratation quotidienne peut prévenir les douleurs.
- Démarches utiles : Surveiller la couleur des urines et boire suffisamment d’eau.
- Risques si vous n’agissez pas : Douleurs intenses et nécessité de consulter en urgence.
Contexte
La colique néphrétique résulte du déplacement d’un calcul urinaire, une petite pierre formée dans les reins. Lorsqu’elle descend dans l’uretère, le conduit qui relie le rein à la vessie, elle provoque une inflammation et une tension extrême. La douleur est soudaine, décrite comme l’une des plus violentes qui soient, parfois comparée à celle d’un accouchement par certaines femmes.
Une douleur violente due à un calcul rénal
Elle irradie souvent vers le bas-ventre et les organes génitaux, s’accompagne de nausées et rend tout mouvement insupportable. On parle même, dans le jargon médical, de « colique phrénétique » tant la douleur fait perdre tout contrôle.
Coliques néphrétiques : pourquoi les crises surviennent souvent à l’automne ?
Si les coliques néphrétiques ne sont pas réservées à une saison, elles sont plus fréquentes à l’automne et au printemps. En cause : la déshydratation. Contrairement à l’été, où la chaleur incite à boire davantage, le temps plus frais pousse à négliger son hydratation.
Le corps transpire moins, mais les reins continuent à filtrer, ce qui rend les urines plus concentrées. Les petits cristaux naturellement présents dans les reins peuvent alors s’agglomérer pour former des calculs. Résultat : une vague de cas évitables, simplement par une hydratation suffisante.
Trois réflexes simples pour éviter les coliques néphrétiques
La prévention passe avant tout par une meilleure hydratation quotidienne :
- Boire entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour en gardant une bouteille à portée de main.
- Surveiller la couleur des urines : elles doivent rester claires et presque transparentes. Une teinte foncée signale un manque d’eau.
- Ne pas attendre d’avoir soif : la soif est déjà un signe de déshydratation.
En cas de douleur intense, il est indispensable de consulter rapidement : les urgences peuvent administrer un traitement antalgique et vérifier la taille du calcul. Dans la majorité des cas, celui-ci finit par s’évacuer naturellement.
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Sources
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Date de publication : 2025-11-18 06:14:00
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