Climat : Les COP, un espoir ou une illusion ?

Introduction : En pleine COP30 à Belém, au Brésil, la France connaît des températures estivales en novembre. Alors que les discussions sur le climat se poursuivent, Sébastien Thomas, journaliste météo-climat à France Télévisions, nous éclaire sur l’impact réel de ces conférences internationales.

Ce qu’il faut retenir

La COP30 rassemble 50 000 participants, mais l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré semble désormais inatteignable.
La déforestation en Amazonie, exacerbée par nos choix alimentaires, menace les populations autochtones et aggrave le changement climatique.
97 % des scientifiques s’accordent à dire que le réchauffement climatique est causé par l’homme, mais les climatosceptiques gagnent en influence.
Les inégalités face au réchauffement climatique se creusent, touchant d’abord les plus vulnérables, tant en France qu’à l’échelle mondiale.
Malgré les défis, l’accord de Paris reste un cadre essentiel pour les futures négociations climatiques.

Faits vérifiés

Des médias tels que France 24 et Le Monde rapportent que la COP30, qui se déroule en Amazonie, vise à sensibiliser sur les enjeux environnementaux critiques de cette région. La déforestation y est un sujet central, avec des conséquences directes sur le climat mondial. Les déclarations de Sébastien Thomas soulignent que l’accord de Paris, bien que critiqué, a permis d’éviter un réchauffement encore plus important.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : sans l’accord de Paris, nous serions sur une trajectoire de réchauffement de 4,5 degrés, contre 2,8 degrés aujourd’hui. Cette réalité souligne l’importance des engagements pris lors des COP.

Réactions officielles et citations

« Si nous n’avions pas eu l’accord de Paris, les conséquences seraient catastrophiques. » — Sébastien Thomas, journaliste météo-climat, 11 novembre 2025.

Analyse & Contexte

La COP30 se déroule dans un contexte où les climatosceptiques, notamment aux États-Unis et en Europe, remettent en question l’urgence climatique. Cette dynamique pourrait freiner les avancées nécessaires pour lutter contre le réchauffement. Le choix de Belém comme lieu de la COP met en lumière les enjeux environnementaux spécifiques à l’Amazonie, tout en soulignant l’impact des décisions politiques sur les populations vulnérables.