C’est un stress permanent : les personnes à mobilité réduite peinent à se déplacer au Mans à cause des travaux
Mise à jour le 2025-11-08 18:12:00 : Les travaux au Mans compliquent la vie des personnes à mobilité réduite. Cette situation génère un stress important pour ces usagers.
L’association Les Étincelles 72 a organisé la Marche du Handicap samedi 8 novembre 2025 dans les rues du Mans (Sarthe). Une mobilisation pour rendre visible les personnes en situation de handicap, notamment celles à mobilité réduite, qui ont du mal à se déplacer correctement à cause des travaux.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Les travaux au Mans rendent la circulation difficile pour les personnes à mobilité réduite.
- Qui est concerné : Les personnes en situation de handicap, notamment celles en fauteuil roulant.
- Quand : Samedi 8 novembre 2025.
- Où : Le Mans, Sarthe.
Chiffres clés
- Plus de 250 participants à la Marche du Handicap.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Les personnes à mobilité réduite rencontrent des difficultés accrues pour se déplacer.
- Risques si vous n’agissez pas : Accidents potentiels dus à des conditions de circulation dangereuses.
Contexte
Une mobilisation inclusive et solidaire. Pour la deuxième année, la Marche du Handicap a réuni plus de 250 personnes. Un projet porté par l’association plurihandicap Les Étincelles 72, qui œuvre pour l’inclusion de toutes et de tous. L’objectif est de rendre visible les personnes en situation de handicap, à commencer par celles à mobilité réduite, qui rencontrent des difficultés pour se déplacer au Mans à cause des travaux.
Une source de stress
Se déplacer au Mans lorsqu’on est en fauteuil roulant est devenu un enfer. Rien que pour sortir de chez elle, Stéphanie rencontre des difficultés. “Je n’ai plus de trottoir, donc je suis obligé d’aller sur la route. C’est très dangereux, car les voitures me frôlent. Les plaques installées au-dessus des trous sont instables, ça me fait souvent peur de tomber. C’est beaucoup de stress”, constate-t-elle.
Un stress partagé par Claire, qui vit en fauteuil roulant depuis onze ans. “Les trottoirs sont très difficiles à franchir, il y a aussi des places avec des pavés qui créent des vibrations désagréables pour nous. Nous avons évidemment des soucis de circulation”, admet-elle. Au-delà des travaux, le regard des autres peut parfois déranger les personnes en situation de handicap, c’est le cas d’Amandine. La jeune femme est en fauteuil roulant suite à une maladie génétique déclenchée en 2020. “Lorsque je fais mes courses et que je dois attraper un truc en hauteur, je me lève de mon fauteuil. Et là, les personnes autour me regardent souvent un peu de manière étrange”, explique la Mancelle.
Nous sommes délaissés
Un village associatif a également réuni une vingtaine d’associations pour sensibiliser le public à tous les types de handicap et favoriser l’inclusion de ces personnes dans notre société. “Nous nous sentons délaissés. Je vois que les pouvoirs publics tentent de mettre en place des choses pour nous aider, mais ce n’est pas suffisant. Il faut continuer à rendre visible l’invisible grâce à ce type d’événement”, affirme Damien Loison-Planchon, président de l’association les Étincelles 72.
Sources
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Date de publication : 2025-11-08 18:12:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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