30.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 16 Views 0 Comments

Budget 2026: le Sénat allège l’électricité et renchérit le gaz, mesure encore provisoire

Mise à jour le 2025-11-30 10:38:00 : Le Sénat vote un allégement pour l’électricité, compensé par une hausse du gaz. Impact direct pour les ménages chauffés, sous réserve du vote final.

Le Sénat a adopté un signal prix: électricité en baisse, gaz en hausse. L’objectif affiché est d’accélérer l’électrification des usages. Les montants restent modestes mais touchent le pouvoir d’achat. La mesure est provisoire, le budget 2026 étant encore débattu jusqu’à mi-décembre.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Baisse des factures d’électricité, compensée par une hausse pour le gaz, dans le cadre du budget 2026.
Qui est concerné : Ménages chauffés à l’électricité ou au gaz.
Quand : Vote au Sénat samedi; débat budgétaire jusqu’à mi-décembre.
Où : France (chambre haute du Parlement).

Chiffres clés

Électricité: -11 à -45 euros par an selon la consommation.
Gaz: +12 à +80 euros par an (soit +1 à +7 euros par mois).

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Chauffage électrique: facture potentiellement plus basse. Chauffage au gaz: facture potentiellement plus élevée.
Démarches utiles : Non précisé.
Risques si vous n’agissez pas : Non précisé.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Le rapporteur général du budget, Jean‑François Husson (LR), fonde la mesure sur un gaz jugé « très bas » et sur la nécessité « d’accompagner à la transition énergétique ». Le dispositif agit sur les « accises » (taxes sur l’énergie) et serait neutre pour les finances publiques. Le gouvernement s’en remet à la « sagesse » du Sénat, la gauche proteste. Rien n’est définitif avant la fin de l’examen budgétaire.

Ce qui reste à préciser

Le sort final de la mesure à l’issue du vote complet du budget 2026.
La date d’entrée en vigueur et les modalités exactes d’application via les « accises ».

Citation

« une volonté de favoriser la consommation d’électricité qui est à la fois décarbonée et souveraine, au détriment de la consommation de gaz qui est carbonée et non souveraine ». — Roland Lescure, ministre de l’Économie.