29.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 12 Views 0 Comments

« Bon bout d’an » : l’expression provençale qui marque la fin de l’année et invite à tourner la page

Entre Noël et le Nouvel An, en Provence, on se souhaite un « bon bout d’an » pour clore l’année en beauté. Cette tradition locale influence la façon de gérer la mémoire et le renouveau.

Dans le sud de la France, notamment autour de Marseille et Aix-en-Provence, il est courant de se souhaiter un « bon bout d’an » avant de fêter la nouvelle année. Cette formule, méconnue ailleurs, marque la volonté de finir l’année sur une note positive. Elle rappelle aussi l’importance de faire le point avant de repartir sur de nouvelles bases. Cette coutume locale concerne la vie sociale, l’intégration régionale et le bien-être mental.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : En Provence, il est d’usage de souhaiter un « bon bout d’an » entre Noël et le 31 décembre, pour signifier la fin de l’année écoulée.
Qui est concerné : Les habitants du sud-est de la France, notamment autour de Marseille et Aix-en-Provence.
Quand : Entre Noël et le Nouvel An, chaque année.
Où : Provence, région de Marseille, Aix-en-Provence.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Aucun changement légal ou administratif, mais une intégration facilitée dans la culture locale.
Démarches utiles : Adopter l’expression « bon bout d’an » pour s’intégrer dans la vie sociale provençale.
Risques si vous n’agissez pas : Aucun risque formel, mais un possible sentiment d’isolement ou d’incompréhension culturelle.
Exceptions : Cette tradition n’est pas répandue hors de la Provence.

Contexte

L’expression « bon bout d’an » est typique du sud-est de la France. Elle s’utilise avant le Nouvel An, à la différence du traditionnel « bonne année » échangé après minuit. Cette coutume vise à clore l’année en cours avant d’en commencer une nouvelle. Elle s’inscrit dans une logique de « faire table rase », comparable à l’effet Zeigarnik, qui souligne l’importance de terminer une tâche avant d’en entamer une autre. Ce rituel social aide à alléger la charge mentale et à repartir sur de bonnes bases, tant dans la vie personnelle que professionnelle.

Ce qui reste à préciser

L’origine exacte de l’expression dans l’histoire provençale.
L’impact de cette tradition sur la santé mentale ou la cohésion sociale, au-delà du témoignage local.