Birmanie: Macron appuie Aung San Suu Kyi, les Rohingyas restent sans défense
Le 1er octobre 2025, Emmanuel Macron a demandé la fin de la détention d’Aung San Suu Kyi. Sa lettre ne rappelle pas les crimes subis par les Rohingyas depuis 2016.
Le président français a transmis une lettre à Aung San Suu Kyi via son fils. Il réclame la fin d’une « détention inique » et une désescalade des violences. Cela vous concerne car la position française engage notre diplomatie et l’aide humanitaire.
Le texte ignore la responsabilité de l’ex‑dirigeante face aux crimes contre les Rohingyas. Le contexte reste explosif depuis le coup d’État du 1er février 2021. Prochaine étape possible: pressions internationales accrues sur la junte.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Macron soutient la libération d’Aung San Suu Kyi sans rappeler ses responsabilités envers les Rohingyas.
- Qui est concerné : Rohingyas, prisonniers politiques au Myanmar, autorités françaises, NUG en exil.
- Quand : Lettre remise le 1er octobre 2025; coup d’État le 1er février 2021; propos et décisions cités de 2017 à 2018.
- Où : Myanmar (Birmanie), État Rakhine.
Chiffres clés
- Au moins 25 000 morts depuis 2016.
- 18 000 femmes et filles violées depuis 2016.
- Plus de 1 million d’exilés depuis 2016.
- Plus de 20 000 prisonniers politiques sous la junte.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : aucun changement immédiat annoncé pour le public en France.
- Démarches utiles : aucune procédure officielle mentionnée dans l’article.
- Risques si vous n’agissez pas : non mentionnés.
- Exceptions : non précisées.
Contexte
Depuis 2016, l’armée birmane cible les Rohingyas dans l’État Rakhine. En 2017, Aung San Suu Kyi a minimisé les faits et a refusé l’entrée d’enquêteurs de l’ONU.
En 2018, l’ONU a estimé que les généraux devaient être poursuivis pour génocide. En 2020, la dirigeante a nié les faits devant la Cour internationale de justice.
La junte de Min Aung Hlaing mène une guerre totale depuis le 1er février 2021. Le NUG, en exil, vise un cessez‑le‑feu et une démocratie fédérale, tout en défendant Aung San Suu Kyi.
En février 2025, le NUG a contesté en Argentine une plainte visant l’ex‑dirigeante. L’Élysée plaide la paix, sans rappeler ses tolérances passées envers les massacres.
Ce qui reste à préciser
- Le contenu intégral de la lettre présidentielle n’est pas reproduit.
- Les suites diplomatiques concrètes côté français ne sont pas détaillées.
Citation
« Je pense que l’expression de nettoyage ethnique est trop forte pour qualifier ce qui est en train d’arriver. (…) Il s’agit de musulmans tuant d’autres musulmans ». — Aung San Suu Kyi, 2017
Sources

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Date : 2025-11-06 18:12:00 — Site : www.humanite.fr
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-11-06 18:12:00 — Slug : birmanie-emmanuel-macron-soutient-aung-san-suu-kyi-mais-pas-les-rohingyas-lhumanite
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