Automobile en Normandie : 45 000 emplois en jeu, fermetures en série et avenir incertain dès 2026
Le secteur automobile normand, pilier industriel régional, fait face à des suppressions massives d’emplois et à des fermetures de sites, impactant directement l’emploi et l’économie locale.
La filière automobile en Normandie traverse une crise profonde. Plusieurs sites majeurs comme Bosch, Valéo, Stellantis ou Forvia sont touchés par des restructurations, des fermetures ou des suppressions de postes. Cette situation menace directement des milliers d’emplois et fragilise l’économie régionale. Les incertitudes sur l’avenir du secteur inquiètent salariés et élus, alors que 2026 s’annonce critique pour de nombreux sites industriels.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : De nombreux sites automobiles normands ferment ou réduisent leurs effectifs, menaçant l’emploi local.
- Qui est concerné : Les salariés des groupes Bosch, Valéo, Stellantis, Forvia et leurs sous-traitants en Normandie.
- Quand : Plusieurs fermetures et suppressions de postes annoncées d’ici 2026.
- Où : Normandie, principalement Calvados et Orne.
Chiffres clés
- 45 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects dans l’automobile en Normandie.
- Chiffre d’affaires estimé à 10 milliards d’euros pour la filière régionale.
- 119 salariés licenciés récemment chez Inteva à Esson.
- Fermeture administrative de Bosch Mondeville prévue pour juin 2026, avec 200 départs en préretraite et 200 salariés sans solution.
- 38 postes supprimés en R&D chez Forvia à Caligny.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Risque accru de perte d’emploi dans l’automobile, mobilité professionnelle plus difficile en Normandie.
- Démarches utiles : Se renseigner sur les dispositifs d’accompagnement et de reclassement proposés par les entreprises ou l’État.
- Risques si vous n’agissez pas : Perte de revenus, difficulté à retrouver un emploi dans la région.
- Exceptions : Certaines entreprises, comme Valéo repris par Sinotec, annoncent de nouveaux investissements, mais la tendance générale reste négative.
Contexte
Le secteur automobile est le premier employeur industriel en Normandie. Il regroupe des sites majeurs comme Bosch à Mondeville, Valéo, Stellantis à Cormelles-le-Royal, Renault Trucks à Blainville-sur-Orne, ou encore Forvia dans l’Orne. La région compte 45 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects liés à cette filière. Malgré un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros, la filière subit une vague de fermetures et de suppressions d’emplois. Les politiques publiques apportent des aides financières, mais sans garanties suffisantes sur le maintien de l’emploi, selon la CGT.
Ce qui reste à préciser
- Le détail des mesures de reclassement pour les salariés concernés.
- L’impact à moyen terme des investissements annoncés par Sinotec chez Valéo.
Citation
« C’est un secteur qui peut être amené à disparaître. Toute la filière en France subit des fermetures ou des suppressions d’emplois, sans que les politiques, qui pourtant déversent des milliards d’aides à la filière automobile, aient des contreparties sur l’emploi. Je pense que ça va mettre les salariés et les travailleurs de l’automobile en réelle difficulté. » — Denis Bréant, référent national CGT industrie automobile, 2025-12-30
Sources

Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-12-30 07:47:00 — Site : www.francebleu.fr
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-12-30 07:47:00 — Slug : bosch-valeo-stellantis-forvia-le-secteur-automobile-peut-etre-amene-a-disparaitre-pour-denis-breant-de-la-cgt-ici
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