Coup d’État en Guinée-Bissau : La crise politique s’intensifie

Introduction : Le 26 novembre 2025, la Guinée-Bissau est plongée dans le chaos après l’arrestation du président Umaro Sisoko Embalo, trois jours après des élections controversées. Des militaires ont pris le contrôle du pays, suspendant le processus électoral et fermant les frontières. Cette situation alarmante soulève des inquiétudes sur la stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

Ce qu’il faut retenir

Le président Embalo a été arrêté par des militaires, qui annoncent un coup d’État.
Les frontières du pays sont fermées et un couvre-feu a été instauré.
Les principaux opposants politiques ont également été interpellés.
La situation en Guinée-Bissau est marquée par une instabilité chronique depuis son indépendance en 1974.
Les violences continuent dans l’est de la RDC, aggravant la crise humanitaire.

Faits vérifiés

Selon des sources fiables comme France 24 et l’AFP, des militaires ont annoncé la suspension de toutes les institutions de la République de Guinée-Bissau. Le président Embalo a confirmé son arrestation et les militaires justifient leur action par des menaces liées à des trafiquants de drogue. La situation est d’autant plus préoccupante que le pays a déjà connu plusieurs coups d’État et crises politiques depuis son indépendance.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : depuis janvier 2025, l’hôpital général de Bénis en RDC a traité près de 1 800 blessés de guerre, illustrant l’ampleur de la violence dans la région. Ce chiffre souligne l’urgence d’une réponse humanitaire face à une crise qui ne cesse de s’aggraver.

Réactions officielles et citations

« Nous avons agi pour protéger l’ordre constitutionnel face à des menaces graves. » — Un porte-parole militaire, 26 novembre 2025.

Analyse & Contexte

Ce coup d’État en Guinée-Bissau met en lumière les défis persistants de la démocratie en Afrique de l’Ouest. Les tensions politiques exacerbées par des accusations de fraude électorale et des rivalités entre partis aggravent la situation. De plus, la montée des violences dans l’est de la RDC souligne l’instabilité régionale, attirant l’attention internationale sur les enjeux de sécurité et de gouvernance en Afrique.