29.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 6 Views 0 Comments

À Mayenne, les salariés d’Atelier Saint-Victor choisissent désormais à quelles associations leur entreprise fait des dons, une première locale qui responsabilise et motive l’équipe

À Mayenne, chaque salarié d’Atelier Saint-Victor décide à qui va un don de l’entreprise. Ce choix inédit renforce leur implication et soutient le tissu associatif local.

Depuis 2024, l’Atelier Saint-Victor, spécialiste de l’agencement intérieur, confie à ses salariés le choix des associations bénéficiaires de ses dons. Cette initiative, portée par Alexis Péan, vise à donner plus de sens au travail et à renforcer l’engagement local. Elle concerne directement les habitants, les associations et les entreprises du territoire, en redistribuant les soutiens de façon plus équitable. Ce modèle pourrait inspirer d’autres PME à impliquer davantage leurs équipes dans la vie locale.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Les salariés d’Atelier Saint-Victor choisissent désormais à quelles associations locales l’entreprise fait des dons.
Qui est concerné : Les salariés, associations locales, habitants de la Mayenne.
Quand : Depuis 2024, avec une nouvelle répartition prévue en 2026.
Où : Mayenne, France.

Chiffres clés

6 chèques de 300 euros attribués à 6 associations en 2024
90 % du chiffre d’affaires (700 000 €) réalisé dans le nord de la Mayenne

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Les salariés participent activement au choix des associations soutenues par leur entreprise.
Démarches utiles : Chaque salarié propose une association bénéficiaire, aucune démarche complexe signalée.
Risques si vous n’agissez pas : Non applicable, initiative interne à l’entreprise.
Exceptions : Non mentionnées.

Contexte

Fondée il y a 25 ans par Jean-Yves Péan, Atelier Saint-Victor est aujourd’hui dirigée par son fils Alexis. L’entreprise, qui emploie 5 collaborateurs, a toujours soutenu le tissu associatif local. En 2024, le dirigeant a décidé de partager ce pouvoir de décision avec ses salariés, estimant qu’il n’est « pas plus légitime que ses salariés pour en décider ». Cette pratique, inspirée des grands groupes et de la plateforme Dift, vise à responsabiliser l’équipe. Alexis Péan, membre du Comex 40 national du Medef, a également innové en intégrant la réalité virtuelle dans ses projets dès 2017. L’entreprise ambitionne de devenir une PME artisanale grâce à la diversification vers le marché professionnel.