28.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Views 0 Comments

L’Alliance des Etats du Sahel lance ses premières institutions à Bamako et prépare une force militaire commune

Mise à jour le 2025-12-24 11:35:00 : Le Mali, le Burkina Faso et le Niger créent une force commune et un média partagé pour renforcer leur sécurité face à la menace jihadiste.

Les dirigeants de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont franchi une étape majeure à Bamako. Ils ont inauguré un média commun et discuté de la création d’une force armée conjointe. Cette initiative vise à répondre à l’insécurité croissante dans la région. Les populations locales pourraient voir un impact direct sur leur sécurité et la stabilité de leurs pays. La date de mise en service de la nouvelle force n’est pas encore connue.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’AES a officialisé la création d’une force militaire commune et d’un média partagé.
Qui est concerné : Les habitants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, particulièrement exposés à l’insécurité.
Quand : Décisions prises lors de la réunion des 22 et 23 décembre 2025 à Bamako.
Où : Mali, Burkina Faso, Niger (zone du Sahel).

Chiffres clés

5 000 hommes prévus pour la force armée commune (annoncé en janvier 2025).
Trois pays membres : Mali, Burkina Faso, Niger.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Renforcement de la sécurité régionale, possible impact sur les déplacements et la vie quotidienne.
Démarches utiles : Aucune procédure spécifique mentionnée pour les citoyens.
Risques si vous n’agissez pas : L’insécurité persistante reste une menace directe pour les populations locales.
Exceptions : Pas d’exception signalée pour l’instant.

Contexte

L’Alliance des Etats du Sahel (AES) regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des putschs entre 2020 et 2023. Créée en septembre 2023, la confédération s’est engagée à un « devoir d’assistance et de secours » face aux agressions, dans un contexte de progression des groupes jihadistes. Le sommet fondateur a eu lieu à Niamey en 2024. À Bamako, la nomination du général malien Daouda Traoré comme commandant de la nouvelle force a été annoncée, sans date d’entrée en fonction précisée.