15.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 7 Views 0 Comments

Grève à l’Université Paul-Valéry : Des vacataires licenciés sans préavis

Mise à jour le 2025-11-07 09:44:00 : Les syndicats CGT et Sud Education mobilisent pour 16 vacataires licenciés brutalement à l’UPMV.

Le 6 novembre dernier, les syndicats CGT et Sud Education de l’Université Montpellier Paul-Valéry (UPMV) appelaient à la grève et à la mobilisation, en soutien à 16 vacataires administratifs mis à la porte du jour au lendemain par la direction de l’établissement.

Le prétexte invoqué par la direction serait la baisse d’activité dans les services où ces vacataires étaient employés. Par conséquent, alors que leur contrat courrait jusqu’à mi-décembre, ils ont été licenciés fin octobre et début novembre.

Il semblerait toutefois que la réalité soit plus triste : faire des économies sur le dos des plus précaires en mettant fin de manière anticipée à leur contrat et en augmentant la charge de travail des collègues en poste.

Outre le caractère brutal et injuste de ces pratiques managériales, on peut relever l’inventivité patronale dont a fait preuve la direction de l’université : les vacataires étaient en fait employés sous CDD de droit public, mais sans garantie de leur quotité horaire de travail. En clair, l’UPMV a inventé le contrat 0 heure à la française.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : 16 vacataires licenciés sans préavis à l’UPMV.
Qui est concerné : Les vacataires administratifs de l’université.
Quand : Licenciements effectués fin octobre et début novembre 2025.
Où : Université Paul-Valéry, Montpellier, France.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Augmentation de la charge de travail pour les employés restants.
Démarches utiles : Se renseigner sur les droits des vacataires.
Risques si vous n’agissez pas : Poursuite des licenciements et précarisation des emplois.

Contexte

Les licenciements de vacataires à l’UPMV soulèvent des questions sur les pratiques managériales dans l’enseignement supérieur. Les syndicats dénoncent une gestion qui privilégie les économies au détriment de l’emploi précaire.