27.11.2025 Cédric Balcon-Hermand 5 Views 0 Comments

La lutte mondiale contre le VIH face à une crise de financement alarmante

Mise à jour le 2025-11-25 13:00:00 : L’ONUSIDA alerte sur une chute drastique de l’aide internationale, menaçant des millions de vies.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Dans son rapport publié pour la Journée mondiale de lutte contre le sida 2025, l’ONUSIDA constate une forte baisse de l’aide internationale. Les projections de l’OCDE indiquent que le financement extérieur de la santé pourrait diminuer de 30 à 40 % en 2025 par rapport à 2023. L’impact est immédiat et grave, surtout dans les pays à revenu faible et intermédiaire touchés par le VIH.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : L’ONUSIDA signale une crise de financement qui menace les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH.
Qui est concerné : Les pays à revenu faible et intermédiaire, ainsi que les groupes vulnérables.
Quand : En 2025, avec des prévisions alarmantes pour 2030.
Où : Partout dans le monde, avec un accent sur l’Afrique subsaharienne.

Les services de prévention « les plus durement touchés »

L’ONUSIDA signale des perturbations dans la prévention du VIH, le dépistage et les programmes communautaires :

Dans 13 pays, le nombre de personnes ayant commencé un traitement a diminué.
Des ruptures de stock de kits de dépistage et de médicaments essentiels ont été signalées en Éthiopie et en République démocratique du Congo.
La distribution de médicaments préventifs a chuté : de 31 % en Ouganda, de 21 % au Viêt Nam et de 64 % au Burundi.
450 000 femmes en Afrique subsaharienne n’ont plus accès à leurs « mères référentes ».

Le Nigéria a enregistré une baisse de 55 % de la distribution de préservatifs. Avant la crise, 570 nouvelles infections au VIH étaient recensées chaque jour chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans. L’ONUSIDA alerte sur le fait que le démantèlement des programmes de prévention les rend encore plus vulnérables.

Reculs sur les droits humains

Cette crise de financement survient dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la société civile. Pour la première fois, le nombre de pays criminalisant les relations homosexuelles a augmenté en 2025 :

168 pays criminalisent le travail du sexe.
152 criminalisent la possession de drogues à petite échelle.
64 criminalisent les relations homosexuelles.
14 criminalisent les personnes transgenres.

L’impact au Zimbabwe

Le Dr Byrone Chingombe, directeur technique du CeSHHAR, décrit l’impact des coupes budgétaires au Zimbabwe. « L’arrêt des financements a entraîné le licenciement des prestataires de services. Cela a perturbé l’observance des traitements », a-t-il déclaré.

Le taux de dépistage du VIH a chuté de plus de 50 %. Les équipes communautaires tentent de pallier ce manque. Il souligne deux pistes encourageantes : la résilience des communautés et les nouvelles technologies de prévention, comme le lénacépavir injectable, qui devrait être disponible en 2026.