Visa malien : les Américains devront payer une caution !

Introduction : Le 8 octobre 2025, le département d’État américain a annoncé une nouvelle mesure imposant une caution aux ressortissants de plusieurs pays africains, dont le Mali, pour obtenir un visa. En réponse, Bamako a décidé d’appliquer le principe de réciprocité, obligeant désormais les Américains à débourser jusqu’à 15 000 dollars pour leur visa malien. Cette décision soulève des questions sur les relations diplomatiques entre les deux nations.

Ce qu’il faut retenir

Les ressortissants américains devront payer une caution de 5 à 15 000 dollars pour obtenir un visa malien.
Cette mesure entre en vigueur le 23 octobre 2025, en réponse à une décision américaine.
Le gouvernement malien déplore la décision unilatérale des États-Unis, qui va à l’encontre d’un accord de 2005.
Les frais de visa pour les Américains sont une réciprocité à des mesures similaires imposées aux Maliens.
Le Mali a déjà imposé des frais administratifs aux Américains en 2022, renforçant ainsi le principe de réciprocité.

Faits vérifiés

Cette décision a été confirmée par plusieurs médias, dont l’AFP et France 24. Selon ces sources, la caution exigée par les États-Unis vise à limiter les abus de séjour, un programme initié sous l’administration Trump. Le Mali, en réponse, a choisi d’imposer des conditions similaires aux Américains, soulignant ainsi les tensions diplomatiques croissantes.

Le détail qui fait réagir

La somme de 15 000 dollars, soit plus de 8 millions de francs CFA, a de quoi surprendre et susciter des réactions vives tant au Mali qu’aux États-Unis. Ce chiffre illustre les nouvelles barrières financières qui se dressent entre les deux pays.

Réactions officielles et citations

« Nous déplorons cette décision unilatérale qui porte atteinte à nos accords bilatéraux. » — Ministère des Affaires Étrangères du Mali, 13 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette mesure de réciprocité met en lumière les enjeux politiques et diplomatiques entre le Mali et les États-Unis. Alors que les deux pays cherchent à maintenir des relations de coopération, ces nouvelles exigences pourraient compliquer les échanges, tant économiques que culturels. La décision de Bamako pourrait également inciter d’autres pays à adopter des mesures similaires, créant un précédent dans les relations internationales.