Une université britannique reprend des recherches sur les Ouïghours après des pressions de Pékin

Mise à jour le 2025-11-03 19:44:00 : L’université de Sheffield Hallam a suspendu des recherches sur le travail forcé des Ouïghours sous la pression de la Chine.

Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.

Une université britannique a interrompu des recherches sur le travail forcé des Ouïghours en Chine sous la pression de Pékin, a accusé lundi 3 novembre la professeure dirigeant ces travaux. Face à la controverse, l’université de Sheffield Hallam a annoncé revenir sur sa décision et présenté ses excuses à la professeure Laura Murphy, reconnue internationalement pour ses travaux sur l’esclavage moderne.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Sheffield Hallam a suspendu des recherches sur les Ouïghours sous la pression de la Chine.
Qui est concerné : La professeure Laura Murphy et l’université de Sheffield Hallam.
Quand : Le 3 novembre 2025.
Où : Royaume-Uni, avec des implications en Chine.

Contexte

Des ONG et des études font état régulièrement d’internements massifs dans des « camps de rééducation » et de « travail forcé » visant les Ouïghours, des musulmans dans le Xinjiang. Pékin réfute ces accusations, affirmant que sa politique a permis de lutter contre l’extrémisme.

Les avocats de Laura Murphy ont déclaré avoir accès à des documents montrant que l’université avait reçu des « menaces directes » des services de sécurité chinois. De plus, les autorités chinoises ont bloqué l’accès au site de l’université depuis la Chine, entravant les inscriptions d’étudiants chinois.