Une enquête sur TikTok : L’algorithme en question face à des contenus dangereux

Mise à jour le 2025-11-05 15:04:00 : Une enquête préliminaire sur TikTok a été ouverte, soulevant des inquiétudes sur la promotion de contenus suicidaires.

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Ce qu’il faut savoir

Le fait : Une enquête préliminaire sur l’algorithme de TikTok a été ouverte.
Qui est concerné : Les utilisateurs de TikTok, en particulier les adolescents.
Quand : Enquête ouverte le 4 novembre 2025.
Où : France.

Chiffres clés

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Concrètement, pour vous

Ce qui change : Potentielle régulation des contenus sur TikTok.
Démarches utiles : Suivre les actualités sur les mesures de protection.
Risques si vous n’agissez pas : Exposition à des contenus inappropriés.
Exceptions : [si présentes].

Contexte

Une enquête préliminaire sur l’algorithme de TikTok a été ouverte par le parquet de Paris, mardi 4 novembre 2025. Cette enquête qui examinera notamment si la plateforme promeut ou non le suicide, fait suite à un signalement du député socialiste Arthur Delaporte qui a présidé une commission d’enquête parlementaire sur les effets néfastes de TikTok. Basée sur les conclusions de cette commission parlementaire, mais également sur de récents rapports du sénat et d’Amnesty International, l’enquête a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité qui s’apprête à mener des investigations très techniques sur le fonctionnement de l’algorithme de la plateforme. De son côté, TikTok assure avoir mis en place des mesures pour protéger sa communauté, et notamment les plus jeunes.

Un véritable danger

« Elle a appris beaucoup de choses funestes et macabres sur TikTok qu’elle n’a toujours pas oubliées », témoigne Morgane, mère d’une adolescente de 18 ans, qui sous l’influence de TikTok, a tenté plusieurs fois ces dernières années de mettre fin à ses jours. « Il y a encore beaucoup de vies qui sont sûrement en danger, il faut arrêter d’exposer nos enfants à ces contenus mortifères », poursuit-elle.

Grégoire Borst, professeur de psychologie et de neurosciences de l’enfant et de l’adolescent, ne peut qu’acquiescer face à la détresse de cette mère. Le professeur, qui avait d’ailleurs été entendu par la commission d’enquête parlementaire, confirme l’existence de caractéristiques présentes dans l’algorithme de TikTok qui exposent rapidement ses utilisateurs à des contenus auxquels ils ne devraient pas être exposés.

Un danger qui touche tout le monde, mais qui est « particulièrement problématique pour les adolescents, parce qu’ils sont à une phase de leur vie dans laquelle on sait qu’on a plus de symptômes dépressifs, plus de passages à l’acte suicidaire », explique Grégoire Borst. TikTok ne cause pas directement le mal-être et la dépression, mais le professeur l’affirme, par des mécanismes de mimétisme ou de conformisme social, la plateforme « amplifie des symptômes et amplifie les risques de passage à l’acte.«

À la question de l’interdiction de la plateforme, Grégoire Borst est catégorique : « Je ne voudrais pas que l’interdiction soit une façon de se donner bonne conscience et qu’on retrouve des adolescents qui sont exposés à du contenu inapproprié simplement parce qu’ils auront déclaré qu’ils ont 15 ans. » Le professeur défend une interdiction plus réfléchie qui agirait comme « un levier de pression » sur la plateforme. Pour cela, il souhaite que l’Europe tape du poing sur la table en obligeant TikTok à mettre en place des mécanismes de protection sous peine de sanctions pénales.

Ce qui reste à préciser

[Zone d’ombre #1]
[Zone d’ombre #2]

Citation

« Une enquête préliminaire sur l’algorithme de TikTok a été ouverte par le parquet de Paris, mardi 4 novembre 2025. Cette enquête qui examinera notamment si la plateforme promeut ou non le suicide, fait suite à un signalement du député socialiste Arthur Delaporte qui a présidé une commission d’enquête parlementaire sur les effets néfastes de TikTok. »