Un suprémaciste condamné à neuf mois de prison pour salut nazi au tribunal


Lundi soir, Alexis Issaurat, 37 ans, suprémaciste blanc revendiqué, a été condamné à neuf mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris pour apologie de crime contre l’humanité. Initialement attendu le 26 mai, le jugement a finalement été rendu en urgence après une audience houleuse.

Le parquet avait requis 12 mois de prison contre celui qui, le 19 février dernier, avait lancé « je fais appel » et « mes salutations » en faisant un salut nazi, juste après avoir été condamné pour injures racistes, apologie de crimes contre l’humanité et provocation au génocide, notamment via des messages vocaux diffusés sur Telegram.

« Tel un gladiateur »

En garde à vue, Issaurat avait tenté de minimiser son geste, affirmant avoir agi « tel un gladiateur » et prétendant qu’il s’agissait d’un salut romain ou d’une référence à une polémique entourant Elon Musk. Une défense balayée par l’avocate de SOS Racisme, partie civile, et par la procureure, qui a affirmé sans ambiguïté : « Il n’y a aucun doute sur l’intention du prévenu. »

Originaire de Nice et installé en Bosnie depuis 2017, Alexis Issaurat était en détention provisoire. Il avait refusé d’être extrait de sa cellule pour l’audience, expliquant selon le parquet que « ça le fait chier de se déplacer ».

Un « gaspillage de moyens »

Un flottement juridique est brièvement intervenu en son absence, mais ses avocats ont plaidé la relaxe, arguant de l’absurdité pour leur client de commettre une infraction supplémentaire au moment même où sa libération était proche, sa précédente peine étant couverte par le temps passé en détention. Ils ont aussi dénoncé le « gaspillage de moyens » pour maintenir leur client en France après une extradition en jet privé, alors qu’il « souhaite quitter l’Hexagone ».

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Sur l’accusation d’outrage, liée au « je vous emmerde » proféré par Alexis Issaurat, ses conseils ont expliqué qu’il s’agissait d’une démonstration « hypothétique », visant à dire : « Si j’avais commis les faits, je vous dirais « oui, je les ai commis, et je vous emmerde », mais je ne les ai pas commis. » Le tribunal leur a donné raison sur ce point et a prononcé la relaxe concernant l’outrage à magistrats.



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