Un référendum peut‑il forcer la démission de Macron comme en 1969 ? Explication factuelle

Une image virale affirme qu’un référendum pourrait faire partir Emmanuel Macron.
Cette interprétation reprend l’exemple de 1969. Elle prête au référendum un pouvoir qu’il n’a pas systématiquement.

Introduction — Le message viral renvoie au référendum de 1969.
Ce référendum a conduit à la démission du général de Gaulle après sa défaite.
Mais le vote de 1969 portait sur une réforme, pas explicitement sur son départ.
Pour le public, l’enjeu est politique et institutionnel, pas une procédure automatique.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Une image virale prétend qu’un référendum peut forcer Macron à démissionner.
Qui est concerné : Les citoyens français et le débat public national.
Quand : Référence principale : référendum tenu les 25–27 avril 1969 (annonce et allocution en avril 1969).
Où : France, cadre de la Ve République.

Chiffres clés

Résultat du référendum de 1969 : « non » à 52,41 % (vote du 27 avril 1969).
Référendum européen cité : rejet du traité en mai 2005, « non » à 54,68 %.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Rien d’immédiat pour vos droits ou obligations.
Démarches utiles : Aucune procédure citoyenne ne force automatiquement la démission présidentielle.
Risques si vous n’agissez pas : Confusion publique et diffusion de messages trompeurs.
Exceptions : Engagements personnels d’un président (comme en 1969) peuvent conduire à une démission volontaire.

Contexte

Après Mai‑68, le général de Gaulle propose un référendum sur la création de régions et la rénovation du Sénat.
Le référendum est annoncé en mai 1968 et reporté, avant d’être tenu en avril 1969.
Le 25 avril 1969, de Gaulle déclare qu’il cessera ses fonctions s’il est désavoué.
Le 27 avril 1969, le « non » l’emporte (52,41 %) et il démissionne le lendemain.

Ce qui reste à préciser

Si un président moderne s’engage publiquement à démissionner avant un référendum.
Les conséquences juridiques exactes d’un référendum défavorable sur la légitimité présidentielle aujourd’hui.

Ce que dit la source

« Si je suis désavoué par une majorité d’entre vous […] ma tâche actuelle de chef de l’Etat deviendrait impossible et je cesserai aussitôt d’exercer mes fonctions ». — Charles de Gaulle, allocution du 25 avril 1969.