
L’année 2025 s’annonce bien mauvaise pour la qualité de l’air. Alors que l’Ille-et-Vilaine a dépassé les 20 jours de « mauvaise qualité » de l’air depuis le 1er janvier, la veille organisée par l’organisme Air Breizh annonce un nouvel épisode de pollution aux particules fines, ce dimanche 27 avril 2025.
C’est une bien mauvaise nouvelle pour les coureurs de l’Urban Trail qui font le tour de Rennes ce dimanche 27 avril, crapahutant sur des parcours allant de 7 à 24 km. En raison d’un épisode de pollution aux particules fines (PM 2,5) en Ille-et-Vilaine, et dans le Nord des Côtes-d’Armor, l’organisme de veille sanitaire Air Breizh a activé sa « procédure d’information-recommandation » à compter de ce dimanche 27 avril. Citant l’Agence régionale de santé, Air Breizh recommande aux « personnes sensibles ou vulnérables » de :
- Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort,
- Évitez les zones à fort trafic routier, aux périodes de pointe.
- Privilégiez les activités modérées.
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Demain lundi, la situation s’annonce un peu moins mauvaise pour le sud de l’Ille-et-Vilaine, revenant à une « qualité dégradée », mais la région de Saint-Malo et tout le littoral des Côtes-d’Armor resteront classés « mauvais » pour les particules fines PM 2,5, qui ont le diamètre d’un cheveu humain.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, l’Ille-et-Vilaine cumule plus de vingt jours avec un air de qualité « mauvaise » ou « très mauvaise ». Mais pour que la préfecture mette en oeuvre un plan de circulation automobile différencié, et réduise la vitesse maximale autorisée sur la rocade et sur les voies express, il faut que l’épisode de pollution dure au minimum six jours consécutifs. Un scenario qui se produit très rarement (il n’y en a pas eu en 2024 ni en 2025), grâce à l’intervention bénéfique du vent et de la pluie.
Par ailleurs, les restrictions de circulation routière ne s’appliquent que pour certaines pollutions : pour l’heure, seuls l’oxyde d’azote, le dioxyde de souffre, l’ozone et les particules fines PM10 (les plus grosses) sont pris en compte dans la réglementation.
La préfecture n’est pas encore tenue d’intervenir face aux pollutions aux particules plus fines, telles que les PM 2,5. Pour ces dernières, un seuil à ne pas dépasser doit justement être fixé par le gouvernement durant l’année 2025, conformément à la réglementation européenne.