Tchad : L’opposition s’efface face à la répression

Introduction : Le 31 octobre, le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) au Tchad se retire de la scène publique. Cette décision, motivée par la répression croissante et les dérives autoritaires du régime, marque un tournant inquiétant pour la démocratie dans le pays. Les voix de l’opposition s’éteignent alors que le climat politique devient de plus en plus hostile.

Ce qu’il faut retenir

Le GCAP, regroupant plusieurs partis d’opposition, annonce son retrait à partir du 31 octobre.
Les membres dénoncent une répression systématique et un climat d’intimidation.
La nouvelle constitution est jugée illégitime et sur mesure pour le pouvoir en place.
Ce retrait est perçu comme un cri d’alarme sur l’état de la démocratie au Tchad.
Le GCAP avait déjà boycotté les dernières élections, considérées comme un simulacre.

Faits vérifiés

Des médias tels que TV5MONDE et AFP rapportent que le GCAP a décidé de se retirer en raison de la répression croissante des opposants et de la liberté d’expression. Les partis politiques impliqués estiment que leur participation à la vie politique actuelle reviendrait à cautionner un système autoritaire.

Le détail qui fait réagir

Maxi Kemk, porte-parole du GCAP, a déclaré : « Plus jamais la démocratie n’est définitivement morte et enterrée au Tchad », soulignant l’urgence de la situation.

Réactions officielles et citations

« Nous nous devons tous de nous rendre à la vérité » — Maxi Kemk, Porte-parole du GCAP, 22 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce retrait de l’opposition souligne une crise politique profonde au Tchad, où la répression des voix dissidentes menace l’avenir démocratique du pays. La décision du GCAP d’abandonner la scène politique est un signal alarmant pour la communauté internationale, qui doit réagir face à cette dérive autoritaire. La situation actuelle pourrait entraîner une escalade des tensions et un isolement accru du Tchad sur la scène mondiale.