STMicroelectronics : les syndicats craignent « 100 à 200 d’emplois » supprimés à Tours


Le ralentissement du marché des processeurs électroniques, qui a entraîné en 2024 des licenciements chez des poids lourds comme AMD et Intel, affecte lourdement une autre major du secteur, le fabricant franco-italien STMicroelectronics, à l’aube d’une immense réorganisation. Dans le cadre d’un plan de départ volontaire, le groupe supprimera cette année environ 2.800 postes en Italie et en France où il opère trois sites à Crolles dans l’Isère, à Rousset dans les Bouches-du-Rhône et à Tours en Indre-et-Loire.

Si lors d’un comité social et économique (CSE) tenu le 14 avril au pôle de Touraine, aucun chiffre précis n’a été annoncé, la réduction concernerait entre 100 et 200 postes, selon plusieurs sources syndicales internes, sur un effectif de 1.400 personnes.

A l’échelle du groupe, La baisse des commandes sur ses trois principaux marchés, l’automobile électrique, le high-tech (téléphonie et ordinateurs) et l’électroménager, enfin les équipements industriels, s’est traduite en 2024 par un recul de 23,4% du chiffre d’affaires de STMicroelectronics à 13,4 milliards d’euros. Le résultat d’exploitation a quant à lui dévissé de plus de 60%, passant de 4,6 milliards d’euros à 1,7 milliard d’euros. Conséquence, un plan d’économies de l’ordre de 500 millions d’euros a été lancé pour retrouver une partie de sa rentabilité. Il se traduit par un grand mikado organisationnel.



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