Soudan: El-Fasher tombe aux FSR, civils tués à l’hôpital; exode vers Tawila

Le 26 octobre, les FSR ont pris El-Fasher. Témoignages de tueries à l’hôpital et d’exode vers Tawila.

Les Forces de soutien rapide ont conquis El-Fasher après dix-huit mois de siège. Une infirmière de 27 ans décrit des blessés tués dans leur lit. Le récit signale des vols et des tirs, et une fuite à pied vers des villes voisines. L’enjeu public est humanitaire et sécuritaire pour les civils et les soignants.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Les FSR ont pris El-Fasher; des blessés ont été tués à l’hôpital, selon un témoignage.
Qui est concerné : Habitants d’El-Fasher, soignants et patients, personnes en fuite vers Tawila.
Quand : Le 26 octobre.
Où : El-Fasher, Garney et Tawila, Darfour du Nord (Soudan).

Chiffres clés

6 personnes tuées dans des lits d’hôpital (soldats et civils) — 26 octobre.
Plus d’un millier de personnes en marche pendant deux jours vers Tawila.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : El-Fasher est sous contrôle des FSR depuis le 26 octobre.
Démarches utiles : Non mentionnées par les sources.
Risques si vous n’agissez pas : Non mentionnés par les sources.
Exceptions : Non mentionnées par les sources.

Contexte

Au moment de l’assaut, une infirmière volontaire soignait des patients à l’hôpital du Sud. Elle affirme que six blessés ont été tués dans leur lit. Touchée au pied et à la cuisse, elle a fui à pied une journée, sans manger, jusqu’à Garney. Sur la route, son téléphone et son argent lui ont été pris. Plus d’un millier de personnes ont marché deux jours vers Tawila, à environ 55 kilomètres à l’ouest d’El-Fasher, tenue par une faction de l’Armée de libération du Soudan.

Ce qui reste à préciser

Le bilan humain global à El-Fasher et dans l’hôpital du Sud.
La situation humanitaire détaillée à Tawila et l’accès aux soins.

Citation

« Ils ont tué six soldats et civils blessés dans leur lit – dont des femmes, Je ne sais pas ce qui est arrivé à mes autres patients. J’ai dû partir en courant quand ils ont pris l’hôpital d’assaut. » — Nawal Khalil, infirmière volontaire.