Sombre lancement pour la COP30 au Brésil : les dirigeants constatent l’échec de l’accord de Paris
Mise à jour le 2025-11-07 00:34:00 : Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a averti que “la fenêtre d’opportunité se ferme rapidement”. Les dirigeants présents à la COP30 font face à des défis climatiques majeurs.
Alerte : Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables. Cette information est à considérer avec prudence.
La 30e conférence sur le climat de l’ONU se déroule dans un contexte alarmant. Les températures mondiales atteignent des niveaux records, et les dirigeants appellent à une “COP de la vérité“. Les discussions portent sur l’importance d’agir rapidement pour éviter des conséquences désastreuses.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : La COP30 se tient au Brésil avec des avertissements sur l’échec des objectifs climatiques.
- Qui est concerné : Les dirigeants mondiaux et les pays affectés par le changement climatique.
- Quand : Du 7 au 18 novembre 2025.
- Où : Belem, Brésil.
Chiffres clés
- 2025, 2e ou 3e année la plus chaude jamais enregistrée.
- 310 milliards de francs (3 milliards de dollars) proposés par la Norvège pour la protection des forêts.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Engagements concrets pour la protection de l’environnement.
- Démarches utiles : Participation aux discussions sur le climat.
- Risques si vous n’agissez pas : Conséquences environnementales graves.
Contexte
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a ouvert la COP30 en mettant en garde contre les “mensonges” de “forces extrémistes” qui nuisent à l’environnement. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a reconnu l’échec de la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5 °C, qualifiant cela de “faillite morale“.
2025, 2e ou 3e année la plus chaude jamais enregistrée
Seulement une trentaine de chefs d’États et de gouvernements ont fait le voyage vers cette ville fluviale de l’Amazonie. Plusieurs ont abandonné la cravate voire opté pour une chemisette afin d’affronter la moiteur du climat amazonien, par 30 °C. Après une inauguration joyeuse en musique, le ton est devenu brutal, alors que l’ONU a confirmé en même temps que l’année 2025 serait la 2e ou 3e année la plus chaude jamais enregistrée.
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a acté l’échec de la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, évoquant une “faillite morale“. L’ONU a basculé sur un message réaliste : les pays doivent faire en sorte que ce dépassement soit le plus court possible. Mais il faudra encore 50 ou 70 ans pour revenir à 1,5 °C, dit à l’AFP Johan Rockström, directeur de l’Institut de recherche sur le climat de Potsdam.
“Trump est contre l’humanité”
Avec force, des présidents ont rejeté la désinformation climatique, les lobbys du pétrole, le manque d’argent et le retrait des États-Unis de la coopération sur le climat – même si l’absence de la première économie mondiale est une source de soulagement pour ceux qui craignaient que Donald Trump envoie des agents d’obstruction. À la tribune, le président américain a suscité de vives critiques. Le Chilien Gabriel Boric a dénoncé ceux qui “choisissent d’ignorer ou de nier les preuves scientifiques et la crise climatique“. “Trump est contre l’humanité“, a tranché son homologue colombien, Gustavo Petro, dont le visa pour les États-Unis a été annulé par Washington.
Mais “nous n’avons jamais été mieux équipés pour contre-attaquer“, a aussi dit Antonio Guterres. C’est l’autre objectif des dirigeants à Belem : ne pas laisser penser que la bataille est perdue. Beaucoup vantent les progrès phénoménaux des énergies renouvelables qui font entrevoir un avenir sans pétrole. S’il a fustigé les “prophètes du désordre“, Emmanuel Macron a appelé à choisir le “multilatéralisme face au repli sur soi“, “la science face à l’idéologie” et “l’action face au fatalisme“.
La Chine, championne industrielle de la transition énergétique, a profité de l’occasion pour demander à lever les “barrières” commerciales sur les “produits verts“, un rappel des tensions douanières actuelles.
Un fonds pour les forêts tropicales
Le choix de Belem, la capitale de l’État du Para pour accueillir la COP, a fait polémique en raison de ses infrastructures limitées qui ont renchéri la venue des petites délégations et des ONG. Au point que le Brésil a dû trouver des fonds pour loger gratuitement des délégués des pays les plus pauvres dans deux navires de croisière affrétés. Jamais la ville de quelque 1,4 million d’habitants, dont la moitié vivent dans des favelas, n’avait accueilli un tel événement international.
Le Brésil ne cherchera pas de nouvelles décisions emblématiques, mais veut que la COP30 inscrive dans le marbre des engagements concrets et organise un suivi des promesses du passé. Le Brésil a ainsi lancé jeudi un fonds d’un nouveau genre appelé à générer des dividendes sur les marchés financiers pour la protection des forêts (TFFF). La Norvège a déjà proposé d’allouer jusqu’à 310 milliards de francs (3 milliards de dollars). Une partie du monde en développement reste sur sa faim après l’accord arraché dans la douleur l’an dernier à Bakou sur la finance climatique et veut remettre le sujet sur la table. Les financements internationaux en faveur du climat sont “insuffisants, fragmentés et trop souvent mal ciblés“, a déploré jeudi le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Son pays dans le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde, après l’Amazonie.
Sources
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Date de publication : 2025-11-07 00:34:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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