Serbie: raffinerie en veille, risque aigu de pénurie de carburant sous sanctions US
Serbie: raffinerie en veille, risque aigu de pénurie de carburant sous sanctions US
La seule raffinerie serbe, à Pancevo, est en veille depuis le 25 novembre. Sous sanctions américaines visant NIS, le pays risque une pénurie de carburant et des perturbations bancaires.
Fait vérifié: les États-Unis sanctionnent NIS depuis octobre. La raffinerie de Pancevo est mise en veille depuis le 25 novembre et pourrait s’arrêter complètement avant la fin de la semaine. Cela peut toucher votre mobilité et vos paiements si vous vivez, travaillez ou voyagez en Serbie. La réponse américaine à une levée temporaire est attendue, tandis que Belgrade fixe un délai de cinquante jours aux actionnaires russes.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : La Serbie fait face à un risque imminent de manque de carburant lié aux sanctions américaines contre NIS.
- Qui est concerné : Automobilistes, entreprises, banques et services publics en Serbie.
- Quand : Mise en veille le 25 novembre 2025; arrêt possible avant la fin de la semaine; délai de 50 jours fixé aux actionnaires.
- Où : Serbie, raffinerie de Pancevo (près de Belgrade).
Chiffres clés
- 80 % — part du carburant d’origine russe distribué en Serbie (au 26 novembre 2025).
- 90 % — part du gaz d’origine russe distribué en Serbie (au 26 novembre 2025).
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Risque de pénuries de carburant et de perturbations des paiements et prêts.
- Démarches utiles : Aucune procédure officielle indiquée dans l’article.
- Risques si vous n’agissez pas : Carburant indisponible; opérations bancaires potentiellement interrompues.
- Exceptions : Non mentionnées.
Contexte
Les sanctions américaines visant NIS, majoritairement détenue par le russe Gazprom, sont entrées en vigueur en octobre. Elles pourraient s’étendre au secteur bancaire serbe si les transactions avec NIS se poursuivent.
Le gouvernement serbe écarte pour l’instant toute nationalisation ou saisie d’actifs de Gazprom, contrairement à la Bulgarie et à l’Allemagne. La dépendance énergétique à la Russie demeure élevée.
NIS emploie 13 000 personnes, pèse 4 % du PIB et 10 % du budget de l’État. À l’échelle de Gazprom, l’industrie pétrolière serbe ne représente qu’1 % du bénéfice total.
Ce qui reste à préciser
- Décision des États-Unis sur une levée temporaire des sanctions demandée par Belgrade.
- Calendrier exact d’arrêt ou de redémarrage de la raffinerie de Pancevo.
Citation
« les sanctions américaines contre NIS risquent d’affecter lourdement le pays, à tous les niveaux, y compris le système bancaire et la vente au détail, jusqu’au secteur de la santé et de la sécurité » — Aleksandar Vucic, 25 novembre 2025.
Sources
Source : Courrier international
Source d’origine : Voir la publication initiale
Date : 2025-11-26 17:33:00 — Site : www.courrierinternational.com
Auteur : Cédric Balcon-Hermand — Biographie & projets
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Publié le : 2025-11-26 17:33:00 — Slug : bientot-a-court-de-petrole-les-serbes-nauront-bientot-plus-que-leurs-larmes-pour-remplir-leurs-reservoirs
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