Sanctions levées pour Ahmed Al-Charaa: visite à Washington et enjeux pour la Syrie

Mise à jour le 2025-11-10 11:30:00 : l’ONU et Washington lèvent les sanctions visant Ahmed Al-Charaa avant une visite à la Maison Blanche.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé les sanctions visant Ahmed Al-Charaa. Les États-Unis ont fait de même pour autoriser son entrée sur leur sol. Cette évolution peut influer sur la sécurité régionale et la lutte antijihadiste. Prochaine étape évoquée par la source: un débat au Congrès sur les sanctions post-2011.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Levée des sanctions onusiennes et américaines visant Ahmed Al-Charaa, avant une visite à Washington.
Qui est concerné : Autorités syriennes, coalition antijihadiste, minorités syriennes et acteurs régionaux.
Quand : Levée onusienne le 6 novembre; arrivée aux États-Unis mentionnée pour le 8 novembre 2025.
Où : Syrie (Idlib, Est et Sud), États-Unis (Washington), Arabie saoudite (Riyad), plateau du Golan.

Chiffres clés

6 novembre 2025 : levée des sanctions par le Conseil de sécurité (Ahmed Al-Charaa, Anas Khattab).
8 novembre 2025 : arrivée d’Ahmed Al-Charaa sur le sol américain annoncée par la source.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : À ce stade, levée ciblée des sanctions sur deux responsables; pas de mesure générale précisée.
Démarches utiles : Aucune procédure nouvelle mentionnée pour le public ou les entreprises.
Risques si vous n’agissez pas : Non précisé; la source souligne surtout les enjeux de sécurité et de stabilité en Syrie.
Exceptions : La levée plus large des sanctions post-2011 nécessite l’accord du Congrès, non acquis à ce jour.

Contexte

Ahmed Al-Charaa, ex-inscrit sur des listes noires onusiennes et américaines, devient le premier président syrien invité au bureau Ovale. Sa trajectoire a été facilitée par Donald Trump, sur fond d’appui saoudien. À la veille de la visite, l’ONU puis Washington ont levé les sanctions le visant, ainsi que celles d’Anas Khattab.

La source insiste sur l’urgence d’améliorer les conditions de vie en Syrie et d’un modus vivendi avec la minorité kurde. Elle mentionne des violences touchant des minorités alaouite et druze, et la résilience de l’organisation État islamique. Les États-Unis sont appelés à maintenir leur vigilance dans l’Est, où des forces spéciales sont présentes depuis bientôt une décennie.

La source évoque aussi un risque d’extension d’une zone de sécurité au sud syrien adossée au Golan, occupé depuis 1967. Elle estime que la stabilisation de la Syrie passe par la réussite de la transition menée par Ahmed Al-Charaa.

Ce qui reste à préciser

Calendrier et périmètre d’une éventuelle levée des sanctions post-2011 par le Congrès américain.
Paramètres d’un modus vivendi entre Damas et la minorité kurde syrienne.