Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.
Sa traque aura duré un peu mois de trois jours. La cavale du meurtrier présumé du jeune Malien Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard a pris fin dans un commissariat du centre de l’Italie, a annoncé tôt ce lundi le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini. Le suspect, « Olivier A. », né à Lyon en 2004 et de nationalité française, « s’est rendu de lui-même dans un commissariat de Pistoia », non loin de Florence, « dimanche vers 23 heures », a indiqué le magistrat. « L’auteur n’a eu pour seule issue que de se rendre et c’est la meilleure chose qu’il pouvait faire », a-t-il ajouté. En raison de son interpellation en Italie, un juge d’instruction « va être saisi » et un mandat d’arrêt européen émis en vue de son transfèrement en France. A La Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, a rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche après-midi, entre la mosquée Khadidja, où s’est déroulé le drame, et la mairie. Plusieurs centaines de personnes se sont également rassemblées en début de soirée à Paris, dont le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, qui a accusé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau de cultiver un « climat islamophobe ».
L’Ukraine sait désormais officiellement que ses soldats combattent à la fois contre ceux de Moscou et ceux de Pyongyang. La Corée du Nord a en effet confirmé lundi, pour la première fois, la présence de ses troupes en Russie pour participer « aux opérations de libération des zones de Koursk », que les forces ukrainiennes occupent en partie depuis août 2024. L’agence officielle nord-coréenne KCNA a assuré que l’effort de guerre de ces soldats s’était « conclu victorieusement ». Le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait d’ailleurs déjà assuré samedi à Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement « libérée » des troupes ukrainiennes. Une information cependant démentie dimanche soir par Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a toutefois reconnu que la situation restait difficile pour ses soldats dans de nombreuses zones, dont Koursk.
Au regard de la notoriété de la victime, c’est un procès qui devrait braquer les projecteurs sur la ville lumière. A partir de ce lundi, la cour d’assises de Paris va se pencher sur le braquage de Kim Kardashian, dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016. La star était alors à Paris pour la fashion week lorsqu’elle a été agressée en pleine nuit, dans son hôtel. Elle a été ligotée et les braqueurs sont repartis avec un butin de 9 à 10 millions de dollars. Au total, dix personnes sont jugées. Les suspects encourent la réclusion criminelle à perpétuité.