RDC-Rwanda : L’ONU exhorte au respect des accords de paix

Introduction : Le 14 octobre 2025, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, l’ONU a appelé à un respect urgent des accords de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Malgré des avancées diplomatiques, les combats persistent dans l’est du pays, aggravant une crise humanitaire déjà catastrophique.

Ce qu’il faut retenir

L’Envoyé spécial de l’ONU, M. Xia Huang, a souligné les récents progrès diplomatiques.
Les accords de Washington et de Doha peinent à mettre fin aux hostilités entre Kinshasa et Kigali.
La situation humanitaire dans l’est de la RDC est alarmante, exacerbée par l’exploitation illégale des ressources.
Une enquête de l’ONU a mis en cause le M23 et l’armée congolaise pour des crimes de guerre.
Des conditions non négociables pour la paix incluent le retrait des troupes rwandaises et la cessation des hostilités.

Faits vérifiés

Des médias tels qu’AFP et France 24 rapportent que la guerre dans l’est de la RDC se poursuit malgré les efforts diplomatiques. Les accords de paix, soutenus par les États-Unis et le Qatar, n’ont pas réussi à instaurer un cessez-le-feu durable. La situation est aggravée par l’exploitation illégale de l’or et du cobalt, qui finance le conflit.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : des milliers de personnes continuent de souffrir des conséquences de cette guerre, alors que les accords de paix, signés dans l’espoir d’une résolution, semblent de plus en plus éloignés de la réalité.

Réactions officielles et citations

« Nous réitérons notre appel pour un mécanisme de gestion des ressources naturelles afin de mettre fin à cette économie parallèle qui alimente la violence. » — M. Xia Huang, Envoyé spécial de l’ONU, 14 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière les enjeux complexes de la paix en Afrique centrale. Les tensions entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par des intérêts économiques liés aux ressources naturelles, soulignent la nécessité d’une action internationale concertée pour restaurer la stabilité. L’appel de l’ONU pourrait être un tournant, mais il nécessite un engagement réel des parties prenantes.