Quelles sont les agences de l’État que le gouvernement veut supprimer


Le gouvernement veut faire « du ménage » dans ses locaux… et dans ses effectifs. En quête d’économies pour réduire le déficit public, la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé dimanche que « d’ici la fin de l’année », « un tiers des agences et des opérateurs » de l’État allaient être « fusionnés ou supprimés ».

Dans le projet de loi de finances pour 2025 étaient inscrits 434 opérateurs de l’État, bénéficiant de 77 milliards d’euros de financements publics et 180 000 personnes employées. Avec cette restructuration, l’État pourrait engendrer « 2 à 3 milliards d’euros d’économies » selon la ministre qui a précisé ne pas vouloir faire de « casse sociale ».

Mais alors, quelles agences pourraient disparaître ? Une chose est sûre, l’exécutif a affirmé ne pas vouloir toucher aux universités. Pour le reste, le flou demeure et plusieurs opérateurs travaillant sur des domaines communs sont menacés.