
L’ouverture du procès n’est pas prévue avant 14 heures ce lundi. Et pourtant, depuis ce lundi matin, des dizaines de personnes se pressent dans l’entrée de la cour d’assises de Paris. C’est ici que le procès des braqueurs de Kim Kardashian doit se tenir pendant un mois. Dix personnes seront jugées pour leur participation plus ou moins active à ce braquage qui avait fait le tour de la presse du monde entier en octobre 2016.
Cette nuit du 2 au 3 octobre, Kim Kardashian avait vu des braqueurs débarquer dans sa chambre d’hôtel du luxueux et confidentiel No Adress. Armés, les deux hommes encagoulés avaient ligoté et scotché la bouche de la milliardaire pour lui dérober sa bague de fiançailles à 3,5 millions d’euros et ses bijoux. « Ces dix minutes ont vraiment changé toute ma vie », avait confié la star américaine en 2019 dans l’émission « True Hollywood Story ».
Cette nuit de l’horreur où elle s’est vue mourir, Kim Kardashian a promis de venir la raconter en personne. D’après ses avocats français, la victime de ce procès hors normes viendra témoigner le 13 mai à la barre de la cour d’assises de Paris.
Après les faits, la star des réseaux sociaux âgée de 44 ans avait raconté qu’elle pensait que « des terroristes » venaient l’enlever. En 2015 et 2016, la France avait été la cible des dramatiques attentats djihadistes de Charlie Hebdo, du Bataclan puis de la promenade des Anglais, à Nice. La star américaine, qui était en peignoir quand les braqueurs sont entrés, avait eu peur d’être violée quand son peignoir s’était ouvert alors que l’un des hommes tentait de l’attacher sur le lit. « C’était la chose la plus effrayante que j’ai jamais vécue », avait-elle expliqué.
Un butin à neuf millions d’euros
Les voleurs, que l’on compare aujourd’hui à « une bande de papys », avaient mis la main sur un coffret Louis Vuitton rempli de colliers, de bracelets et de boucles d’oreilles. Ils avaient également embarqué une montre en or Rolex et 1.000 dollars en liquide. La valeur totale du vol a été estimée à dix millions de dollars (neuf millions d’euros), soit le plus gros braquage chez un particulier en France de ces vingt dernières années. Le procès doit se tenir jusqu’au 23 mai.