Bretagne

Prix du porc en baisse : des éleveurs en difficulté s’unissent pour agir

Mise à jour le 2025-12-02 09:54:00 : Le prix du porc se stabilise en dessous de 1,50 € le kilo, trop bas pour les éleveurs. Cette situation pourrait entraîner des difficultés financières pour 15 à 20 % des élevages.

Depuis quelques jours, le prix du porc semble se stabiliser en dessous de 1,50 € le kilo. Bien trop bas pour les éleveurs qui, dès septembre, s’étaient inquiétés de la baisse des cours. « On est loin du prix d’équilibre qui se situe autour de 1,65 € », rappelle Aymeric Louapre. À l’ouest de Rennes, le jeune éleveur de 30 ans, membre du conseil d’administration des Jeunes agriculteurs de Bretagne, s’inquiète pour les prochaines semaines. Malgré un prix moyen à 1,71 € depuis le début de l’année, « les difficultés vont apparaître dès le mois de janvier ou de février. Les premiers touchés seront les jeunes agriculteurs qui ne disposent pas de suffisamment de trésorerie. 15 à 20 % des élevages sont déjà en difficulté », alerte l’éleveur breton.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : Le prix du porc est en baisse, atteignant moins de 1,50 € le kilo.
  • Qui est concerné : Les éleveurs de porcs, notamment les jeunes agriculteurs.
  • Quand : À partir de janvier ou février 2026.
  • Où : Bretagne, France.

Chiffres clés

  • Prix du porc : 1,50 € le kilo, période actuelle.
  • Pourcentage d’élevages en difficulté : 15 à 20 %.

Concrètement, pour vous

  • Ce qui change : Risque de difficultés financières pour les éleveurs.
  • Démarches utiles : Mobilisation pour soutenir le prix du porc.

Contexte

Pour ne pas en arriver là, les jeunes agriculteurs finistériens ont été les premiers à se mobiliser, le samedi 22 novembre, suivi il y a quelques jours par leurs homologues costarmoricains. « On va continuer les opérations de contrôles d’étiquetages et à sensibiliser les consommateurs au Porc français », annonce le militant syndical. Imaginé par les éleveurs face à la poussée des importations, le logo Viande de porc française n’est pas suffisamment utilisé, déplore la profession. Aymeric Louapre estime que la multiplication des cahiers des charges et des logos est de nature à égarer le consommateur « qui pense acheter du porc français alors que ce n’est pas le cas. »

Citation

« Les difficultés vont apparaître dès le mois de janvier ou de février. Les premiers touchés seront les jeunes agriculteurs qui ne disposent pas de suffisamment de trésorerie. » — Aymeric Louapre, 2025-12-02

Sources

Source : Le Télégramme

Source : Le Télégramme

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Date de publication : 2025-12-02 09:54:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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