Prévenir les déviances comportementales au travail : un enjeu crucial

Introduction : Le 24 octobre 2025, lors d’une émission sur B SMART, des experts ont débattu des déviances comportementales en entreprise, un phénomène qui coûte cher aux organisations. Entre pauses prolongées, sabotage et désengagement, ces comportements nuisent non seulement à l’ambiance de travail, mais également à la productivité. Comment les entreprises peuvent-elles réagir face à cette problématique grandissante ?

Ce qu’il faut retenir

Les déviances comportementales touchent 37 % des salariés français, selon une enquête de l’OP de 2022.
Les comportements antisociaux peuvent être classés en deux catégories : ceux dirigés contre l’organisation et ceux dirigés contre les individus.
Les risques psychosociaux coûtent entre 45 et 103 milliards d’euros par an aux pays européens.
La démission silencieuse, ou “quiet quitting”, est devenue une tendance populaire sur les réseaux sociaux, révélant une souffrance au travail croissante.
Un management toxique et une faible autonomie sont souvent à l’origine de ces déviances.

Faits vérifiés

Des études récentes, relayées par des médias tels que Le Monde et France 24, soulignent que les salariés français sont parmi les moins engagés au monde, avec un taux d’engagement de seulement 8 %. Les risques psychosociaux, liés à des conditions de travail difficiles, sont reconnus comme un facteur majeur de déviance. Les experts s’accordent à dire que la souffrance au travail est un problème croissant, exacerbée par des structures organisationnelles rigides.

Le détail qui fait réagir

Un chiffre marquant : 37 % des Français se considèrent comme des “quitteurs silencieux”, une tendance qui témoigne d’un malaise profond au sein des entreprises. Ce phénomène, amplifié par les réseaux sociaux, révèle une quête de sens et de reconnaissance au travail.

Réactions officielles et citations

« La souffrance au travail est un sujet qui mérite d’être pris au sérieux, car elle impacte non seulement les individus, mais aussi la performance des entreprises. » — Béatrice Tovarnisski, DRH, 24 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Ce débat met en lumière un enjeu social majeur : le rapport au travail a évolué, et les attentes des salariés changent. Les entreprises doivent s’adapter pour prévenir les comportements déviants, en favorisant un environnement de travail sain et en instaurant un dialogue constructif. La montée des comportements antisociaux est un signal d’alarme pour les dirigeants, qui doivent repenser leur approche managériale.