
C’est donc ça l’éclatant bonheur d’un joueur qualifié pour sa deuxième demi-finale de Ligue des champions consécutive, avec cherry on the pudding le trophée d’homme du match à la clé ? Ousmane Dembélé a encore montré mardi soir pourquoi il avait une personnalité détonante dans le monde du football professionnel. Car son visage à la sortie de la pelouse de villa Park n’avait rien à envier à celui de ses prédécesseurs au PSG lors des coups de tonnerre subis au Camp Nou en 2017 ou à Bernabeu en 2022.
L’ancien attaquant du Barça n’a en effet pas du tout aimé le come-back de l’ADN parisien fébrile +++ face à Aston villa (de 0-2 à la 33e à 3-2 à la 57e), et il n’a pas fait semblant au moment de rejoindre les vestiaires. A tel point que le délégué UEFA souhaitant lui remettre son trophée d’homme du match a dû lui courir après, comme une amusante vidéo l’a vite montré mardi.
« Dembouz » aussi insaisissable que sur le terrain
Face à l’absence de réaction de « Dembouz » lorsqu’il lui présentait (en vain) cette récompense, l’homme a dû insister de longues secondes, avant qu’on en arrive à la photo officielle du joueur en après-match. Et vu la tronche mythique tirée par Ousmane Dembélé sur ce cliché, on se dit que même du côté des éliminés, Youri Tielemans ou John McGinn aurait esquissé un visage moins fermé en pareil contexte.
Mais que ressentait exactement notre homme providentiel de cette deuxième partie de saison, vraiment proche de zapper le protocole UEFA sur le coup ? Au micro de Canal +, on a vite compris à quel point l’international tricolore avait mal vécu cette qualif obtenue dans la douleur.
Comment Donnarumma a-t-il pu être snobé ?
« Il faut être exigeants, surtout dans ces matchs, indiquait-il. On s’est rendu la tâche difficile. En deuxième période, on s’est relâchés, on s’est crus trop beaux. À 1-2, on a cru qu’on était déjà qualifiés et que c’était fini. La Ligue des champions est comme ça. Tu peux tomber sur des équipes avec un public chaud qui peuvent renverser le match. Il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales. Ce match va nous servir pour la suite. »
Notre dossier sur Ousmane Dembélé
C’est tout le mal qu’on souhaite à « Dembouz » et à ses potos, qui découvriront tranquillement devant leur télévision ce mercredi l’identité de leur adversaire, à l’occasion du quart de finale retour entre le Real Madrid et Arsenal (3-0 pour les Gunners à l’aller). Il n’empêche que le principal mystère de cet épisode cocasse reste le suivant : comment ce trophée d’homme du match n’a-t-il pas pu être remis à Gianluigi Donnarumma, aussi énorme qu’à Anfield au tour précédent ?