06.12.2025 Cédric Balcon-Hermand 4 Views 0 Comments

Pérou: 100 militaires et 100 policiers déployés à la frontière chilienne, état d’urgence

Lima renforce le contrôle à Tacna après des tensions frontalières. Circulation déjà perturbée vendredi 28 novembre pendant environ une heure.

Le gouvernement péruvien a dépêché des renforts à la frontière avec le Chili. Objectif affiché: faire respecter l’état d’urgence dans trois districts de Tacna. Pour les voyageurs et transporteurs, le trafic peut être ralenti. Les autorités disent vouloir prévenir des entrées irrégulières et limiter les risques pour la sécurité.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Déploiement de 100 militaires et 100 policiers à Tacna pour appliquer l’état d’urgence.
Qui est concerné : Migrants sans visa, voyageurs, transporteurs, habitants de la région frontalière.
Quand : Déploiement samedi 29 novembre; incident de circulation vendredi 28 novembre; scrutin chilien prévu le 14 décembre.
Où : Frontière Chili–Pérou, région de Tacna.

Chiffres clés

100 militaires et 100 policiers déployés — 29 novembre.
30 à 40 migrants recensés lors du blocage — 28 novembre.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Contrôles renforcés aux points de passage de Tacna.
Démarches utiles : Voyager avec un visa et des documents en règle.
Risques si vous n’agissez pas : Refus d’entrée et retards côté péruvien.
Exceptions : Non précisées par les autorités à ce stade.

Contexte

Cette militarisation répond aux déclarations du candidat chilien José Antonio Kast. Sa campagne met l’accent sur immigration et sécurité, avec des expulsions promises. À la frontière, des dizaines de sans‑papiers ont tenté de passer. La route a été bloquée environ une heure le 28 novembre.

Le président péruvien José Jerí a affirmé « Nos frontières se respectent ». Le gouvernement justifie l’état d’urgence par la sécurité citoyenne. La majorité des personnes recensées sont des Vénézuéliens en route vers leur pays. Lima souhaite créer un comité binational de coopération migratoire avec le Chili.