
« Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral. » Ces quelques mots sont extraits de Laudato si’, qui restera à n’en pas douter comme une pierre angulaire de l’héritage du pape François décédé ce 21 avril. Publiée en juin 2015 à quelques mois de la COP21 et de l’adoption de l’accord de Paris, c’est la première encyclique intégralement consacrée par un pape à la question écologique. Mais elle n’est pas le seul fait d’armes sur le sujet de François, dont Cécile Duflot salue la constance. « Il ne s’est pas contenté d’écrire ce texte, il l’a totalement endossé et fait vivre », souligne la directrice générale d’Oxfam. En 2020, il organisait un synode dédié à l’Amazonie, conclu par le texte Querida Amazonia, dans lequel il dénonce la nouvelle forme de « colonisation » exercée sur l’écosystème amazonien et les peuples autochtones, et les entreprises qui se rendent responsables d’ « injustice et de crime ».