OPINION. « L’industrie n’est pas un délit, c’est un devoir national »


« Le réel est ce qui résiste », écrivait Clément Rosset.

Il résiste aux dogmes et aux injonctions morales qui tiennent lieu aujourd’hui de politique industrielle, du moins pour certains. Et le réel s’est exprimé récemment, notamment par la voix du directeur général de Safran, Olivier Andriès.

En effet, l’un des groupes industriels les plus stratégiques du pays annonce qu’il n’investira plus dans les villes où les écologistes font partie des majorités municipales ! Ce n’est pas une provocation. Ce n’est pas un « coup de com ». C’est un constat d’échec. Et c’est un signal d’alarme qu’il serait irresponsable de ne pas entendre.