OPINION. « Héritage du pape François : on ne peut être chrétien et d’extrême droite », par Bruno Fuchs, député Modem du Haut-Rhin


Dans un monde marqué par le repli sur soi, la montée des nationalismes et le rejet de l’autre, le Pape François a incarné une voix d’apaisement, de respect et de protection des plus vulnérables. Son message, profondément enraciné dans les valeurs humaines, chrétiennes et la doctrine sociale de l’Église, résonne comme un appel universel à la solidarité et à l’ouverture.

Le Pape François fut à la fois un chef d’État, un penseur global, un artisan de paix et un défenseur infatigable des plus précaires. Son pontificat témoigne d’une cohérence rare entre convictions spirituelles et choix politiques, et d’un engagement sans faille face aux défis de notre époque. Il laisse derrière lui une Église universelle, ouverte sur le monde, résolument engagée pour la paix, la justice sociale et contre les discours de haine et de division.

En dénonçant les politiques contraires à la dignité humaine, telles que les expulsions massives de migrants, le Pape François a rappelé que chaque personne, indépendamment de son origine ou de son statut, est créée à l’image de Dieu. Cette vision transcende les frontières et les divisions, affirmant que la dignité humaine est inaliénable.